UN DEUXIÈME TOUR MOUVEMENTÉ Il est encore trop tôt pour faire des pronostiques, mais à écouter les déclarations télévisées d'Olivier Besancenot et de Jean Luc Mélenchon, pour lesquels Nicolas Sarkozy n'est plus le coeur de leurs cibles mais bien le Front National, l'identité française, il est clair que le débat politique va se radicaliser, se fracturer gravement entre deux France irréconciliable. Ces deux olibrius vont attiser la fracture identitaire et il n'est pas certain que les conséquences seront celles qu'ils espéraient. Nous aurons l'occasion d'y revenir.
Oui, malheureusement, la campagne du deuxième tout va se compliquer,s'enflammer, se radicaliser. Parce que les premiers appels de pied de Nadine Morano en direction des électeurs du Front National indique la tendance et le débat politique va se focaliser autour des seules problèmatiques soulevées par Marine Le Pen au premier tour. Des sujets de préoccupation de Français que certains politiciens et certaines élites du système auraient bien voulu enterrer. Car nul ne peux plus ignorer que 6 millions de Français ne supportent plus les conditions de vie qui sont devenues les leurs, tant en ce qui concerne l'immigration, le choc des cultures que le chômage et la précarité de l'emploi, la perte de la souveraineté de la République Française face à une Europe ultra libérale qui n'est pas gouvernée démocratiquement..
Même si beaucoup de Français ont été déçus que Marine Le Pen ne figure pas au deuxième tour, ce sera une consolation d'observer les circonvolutions dialectiques des deux candidats en lice pour tenter capter dans l'électorat du Front National les voix qui vont leur faire défaut pour se faire élire.
Il faut quand même admettre que la déception est au rendez-vous. Les Français votent comme des veaux, s'accrochent désespérément aux promesses des politiciens et votent pour le changement dans la continuité. Les deux candidats qui arrivent en tête s'illustrent, chacun à leur manière, par les similitudes dans leurs incompétences. Il n'y a pas un candidat pour racheter l'autre. La France en reprend pour cinq nouvelles années d'inaction politique qui risque de lui coûter sa vie.
- D'un coté il y a Hollande, dont les 60 engagements sont carrément irresponsables et qui, de surcroît, par angélisme et lâcheté, va donner une nouvel essor au communautarisme musulman.
- De l'autre, nous avons Nicolas Sarkozy, le président sortant, dont le bilan est si désastreux dans presque tous les domaines qu'on ne peut pas comprendre qu'autant de gens continuent à lui faire confiance.
- enfin,, cerise sur le gâteau, si on peut dire, l'un et l'autre candidat ne disposeront d'aucune marge de manoeuvre tant que ne sera pas remise en cause l'ordonnance de 1973 qui accorde la toute puissance aux banques et à l'oligarchie financière sur les budgets de l'État.
Pour conclure, on peut dire que le débat politiquet du deuxième tour ne présente guère d'intérêt. Il faudra attendre les élections législatives pour donner un peu de piment à une démocratie de plus en plus en grande difficulté. Mais en admettant que le succés de Marine Le Pen se confirme lors de ces élections, que pourront faire des députés du Rassemblement Bleu Marine s'il ne peuvent pas peser en nombre sur les décisions parlementaires?