
Encore un pavé dans la mare que vient de lancer un ancien ministre.
Les régimes des retraites fonctionnent suivant le système de répartition des cotisations par les salariés.
Malheureusemnt, avec les énormes progrés réalisés dans les équipements de production, les usines produisent plus avec moins d'éffectifs qu'auparavant.
A ceci il faut ajouter que l'espèrance de vie des habitants des pays riches a fortement progressé.
Ce qui revient à dire que les régimes de retraite par répartition vivent leur derniers instants.
Le solutions proposées actuellement par l'ensemble de la classe politique pour assurer la pérénité de ces régimes passent toute par un allongement du temps de travail, une augmentation des cotisations et, pourquoi pas non plus, une baisse des pensions.
Décortiquons ces solutions :
- Allongement du temps de travail implique que le pays soit dans une situation de croissance et de maintien de l'emploi.
- Allongement du temps de travail implique également que l'on va produire plus. Mais pour quoi faire? Vendre plus alors que la plus part des marchés sont matures?
- Une hausse des cotisation induirait une baisse des pouvoirs d'achat, donc plomberait la relance économique
- Une baisse des pensions de retraite est impensable, car elle conduirait à rendre notre vieillese encore plus difficile.
Alors que faire ?
Il faut indexer les régimes des retraites non pas sur les cotisations des salariés mais sur LA PRODUCTION INDUSTRIELLE.
En non pas, encore et encore compter sur la croissance dans une suite sans fin. D'autant qu'ajourd'hui, même un plan de relance réussi ne serait pas générateur de richesse ni synonyme d'emplois puisque ce sont les machines automatisées qui tourneroont.
Mise à jour 8 juin 2010
Une preuve supplémentaire que l'espoir affiché par les dirigeants politiques devient une véritable chimère, c'est le phénomène de saturation qui intervient maintenant dans presque tous les secteurs, même les plus innovants comme les communications dites 3G sur les appareils de type "Ipad". Les réseau est déjà saturé et les fournisseurs de téléphonie en sont réduits à limiter volontairement le débit de leurs réseaux. Donc pas de croissance durable à l'horizon ce qui signifie pas d'embellie de l'emploi et donc moins de cotisations de retraites par répartition.
Les réformes entreprises par le gouvernemement Sarkozy ne procèdent que d'une volonté cachée de détruire le système de retraite par répartition au profit d'un système de retraite par capitalisation. La chute des Bourses libérales ne présagent pourtant rien de bon dans l'application d'un sytème de retraite uniquement destiné à enrichir d'avantage une classe restreinte de financiers et de banquiers.
Ce qui est véritablement incroyable, c'est la mollesse des syndicats et l'absence de mibilisation des franaçais sur un domaine aussi crucial que les retraites accordées à la fin des carrières et qui devraient leur assurer une fin de vie douce.
