LA SATURATION DES MARCHÉS
LA TECNOLOGIE, MOTEUR DE VENTE
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Entre 1950 et aujourd'hui, l'évolution des laves linge incitait les consommateurs à renouveler leurs machines.
Mais aujourd'hui les améliorations ne paraissent plus essentielles. C'est surtout la robustesse qui compte. Et comme le pouvoir d'achat baisse, il faut prévoir du chômage technique dans ce domaine. |
Voilà encore un mensonge grossier, repris en masse par l'ensemble de la classe des journalistes couchés (tel que défini dans une autre page de ce site) et défendu évidemment par la presque totalité des grands dirigeants mondiaux qui redoutent plus que tout que la vérité éclate : La crise financière découle de la crise larvée de l'économie réelle.
En fait, les sub-primes ont été inventées pour palier à un début de récession économique détectée et soigneusement cachée par les milieux économique et créer donc une croissance artificielle. Les sub-primes consistent, si vous ne le savez pas encore, a accorder des crédits immobiliers à des opérateurs (le plus souvent des ménages modestes) non pas en fonction de leurs capacités de remboursement, mais de la valeur du bien immobilier acquis.
Or justement, l'inflation immobilière n'a pas suivi par manque d'acheteurs, c'est-à-dire qu'un début de récession réduisant les pouvoirs d'achats des consommateurs les demandes de location n'ont pas suivi. La chute des prix devenait inévitable. Les banques se sont retournées vers leurs emprunteurs insolvables et donc ont perdu tellement d'argent qu'elles ont été acculées à la faillite.
La saturation des marchés était inévitable et prévisible par toute intelligence de bon sens. Il faut le répéter, il est impossible de maintenir une croissance dans un monde clos. Si vous vous promenez sur certains quais de ports maritime, l'énormité des marchandises en transit vous surprendra et vous pourriez vous demander ou on va mettre tout cela. C'est surtout vrai quand on remarque l'important parc d'importation d'engins agricoles. Avons-nous en France suffisamment d'exploitations agricoles pour absorber tout ce trafic ? On pourrait preque en douter.
Les marchés le plus sensibles et donc fortement saturés se regroupent tous dans les industries liées à la fabrication d'équipements à longue durée de vie. Équipements industriels comme les machines outils et domestiques comme l'électroménager ont été les premiers à regrouper leurs activités. Aujourd'hui, les fabrications de réfrigérateurs sont regroupées dans des usines communes à plusieurs marques. Et cela fait déjà 20 ans que cela dure. La disparition de Moulinex ne résulte que de ce phénomène de maturation.
Autrefois il était possible de palier à la maturation des marchés par le développement de nouvelles technologies qui proposaient de nouvelles fonctions et donc incitait à renouveler un matériel devenu obsolète. Aujourd'hui les innovations apportées aux produits industriels ne suffisent plus à compenser les inconvénients en coût de renouvellement ou à compenser les désagréments d'utilisation qui se multiplient avec l'augmentation des taxes, l'augmentation des prix en énergie ou bien d'autres choses encore.
Il est probable également qu'il existe une prise de conscience des humains que le consumérisme matérialiste n'apporte qu'un bonheur très éphémère et relatif. L'influence de la publicité diminue avec l'émancipation des esprits mais surtout évidemment avec la baisse généralisée du moral des ménages (lequel est lié à la baisse du pouvoir d'achat) qui n'envisagent plus d'avenir lisible.
LES INCONVÉNIENTS DE LA PRODUCTION
D'autant que dès le début, les débuts de maturation des marchés ont généré une concurrence imbécile entre les divers fabricants également sur les prix. Alors, bien avant de s'attaquer aujourd'hui sur les masses salariales, les marques ont d'abord chercher à réduire les coûts de fabrication par l'augmentation de la production grâce des chaînes d'assemblage de plus en plus performantes. Avec le temps le cumul de stocks importants d'invendus, une concurrence déloyale agrémentée de coups tordus ont amenés les fabricants les plus fragiles à déposer les bilans ou se faire phagocyter par les plus entreprises les plus puissantes.
Mais même pour les industries rescapées, les marchés continuent à s'étioler et les chômages techniques ne sont que les dernières cartouches brûlées avant disparition totale.
On peut tirer une première conclusion à cet historique. Contrairement aux gros mensonges des libéraux la concurrence n'a fait que diminuer les choix des consommateurs.
Aujourd'hui, si vous allez dans un hyper marché spécialisé, ayez bien l'œil. Les marques d'autrefois figurent encore à l'affiche, mais observez bien les modèles. Ils sont tous les même et sortent des même chaînes de montage.
CONCLUSION
Les gesticulations politiciennes, mondiales comme internationales, qui consistent à injecter des sommes considérables dans des plans de relance sont voués à l'échec.
Avec la double saturation des marchés et des innovations, c'est une nouvelle approche de l'économie qui doit maintenant voir le jour et surtout enterrer le libéralisme.
Cela devient si évident que même les journalistes commence à l'évoquer. L'humanité arrive devant un nouveau palier d'évolution.