La crise de l'industrie automobile
Le réseau routier français présente désormais de graves symptômes d'engorgement.
En 1975 le gouvernement français avait recensé plus de 600 km de bouchons sur la N10, entre Paris et l’Espagne.
Le Département de Physique, B5a, Université de Liège, B-4000 Liège, Belgique, a entrepris de démontrer que la fluidité du trafic est un problème physique particulier.
dont le paramètre physique essentiel est la densité de véhicules, c’est-à-dire le nombre de véhicules dans un espace défini. C’est ce paramètre qui va être la clef de toute description et de toute
interprétation physique. Selon le rapport de ce département belge, is pse peut que: "En étudiant ce problème avec l’oeil du physicien, on peut l’aborder sous un angle nouveau, et même proposer des pistes de solutions concrètes pour améliorer la fluidité du trafic!". Il résulte de leur étude qu'il faut synchroniser les ondes des densité et améliorer les zones d'attentes. Cela signigifie des réaménagements conséquent du réseau routier , une gestion assistée par ordinateur de la circulation pour limiter les zones d'attente que sont les rond-points, les croisements etc.
Cependant, toutes leur propositions se sont heurtées à l'accroissement incessant du parc automobiles, si bien que des solutions valables à un instant T-zéro deviennent obsolète pour un autre instant T-zero + t1 pour lequel la desnité des flux migratoires a changé.
Il suffit maintenant d'écouter les média audiovisuels qui ont créé des rubriques spéciales sur la situation du trafic chaque jour pour nous rendre compte qu'il serait peut-être urgent de changer nos habitudes. C'est à dire déveloper des transports en commun qui soient pratiques et confortables, et surtout accessibles sur l'ensemble du territoire/

Un jour ou l'autre, le réseau routier sera complètement saturé. C'est fous ce que les conducteurs français sont dociles pour spporter autant de bouchons.
Désormais, à chaque période de vacances, et ce malgré la division de la France en trois zones académiques décalant les périodes de congés, le nombre de bouchons augmentent.
D'après nos informations, il y aurait quelques 35 millions de véhicules en circulation chaque jour, matin et soir.
Cela doit représenter des tonnes de CO2 dans l'atmosphère ?
Selon un rapport de la direction des affaires économiques du ministère des Transports sur "la projection des tendances de transort en 2025", la croissance du trafic sur le réseau routier français ne devrait plus augmenter que de 1,8% par an jusqu'en 2025, contre 3,5% sur la période 1980-2002. En revanche, les conditions de circulation devrait s'aggraver en périphérie, notamment sur la francilienne pour région parisienne. Pour les autres régions, déjà atteintes par ce phénomène, la durée quotidienne ou hebdomadaire d'embouteillage devrait s'amplifier. Pour finir les "gênes mutuelles" entre poids lourds et véhicules légers vont se généraliser sur les grands axes connaissant déjà un trafic élevé.
Mieux encore. La circulation des véhicules en ville présente maintenant un tel désagrément que les municipalités multiplientes amménagements restrictifs des rues et des places publiques qui rendent la circulation en ville carrément impraticabe. Sans effet dissuasif sur les automobilistes qui persistent malgré tout à utiliser leurs véhicules
D'autres part, les parkings affichent de plus en plus en plus souvent "COMPLET". Alors les conducteurs ont recours au système D, voire maintenant à l'incivilité la plus flagrante, faisant fi des contraventions.

Concept car RenaultLors d’une récente conférence économique en Arabie Saoudite, le président du groupe Renault-Nissan, Carlos Ghosn, a estimé que les ventes mondiales de voitures pour 2009 représenteraient environ 55 millions de véhicules, contre 63 millions en 2008 et 69 millions en 2007, et qu’il faudrait certainement attendre 2016 au moins pour que les chiffres de 2007 soient de nouveau atteints (Le Monde du 27 janvier 2009)
Dans les pics de pollution à l'ozone, la limitation des vitesses autorisées rendent les bouchons encore plus inextricables.
Circonstances nouvelles, les communes de plus en plus exaspérées par les circulations autombiles dans les centres des villages et des villes multiplient les nouveaux aménagements pour ralentir les vitesses des véhicules: Rétrécissements des chaussées, ralentisseurs très agressifs pour les véhicules, les ronds points etc. Circuler devient maintenant une vraie gageure. Le manque de civilités des usagers aggrave cette situation et les accidents dus à l'exaspération des conducteurs se multiplient.
Comment peut-on espérer maintenir un développement dans la construction automobile si les restrictions dans la circulation deviennent si contraignantes (avec les radars automatiques qui se multiplient, des ralentisseurs hyper agressifs en face des écoles c'est bien, mais ailleurs également, les maires qui veulent interdire la circulation en centre ville et inciter à utiliser les transports en commun) que les acheteurs, surtout ceux qui peuvent s'en passer, hésiteront à investir de sommes importantes dans l'achat d'un véhicule qui ne procure de moins en moins de plaisir ?
Les publicitaires ont bien saisi la difficulté qu'éprouvent les grandes marques à écouler leurs productions. On en présente plus les nouveaux modèles de voiture comme un moyen de transport, mais comme une expression de votre égo. Les lignes, les peintures, les équipements sont conçus pour séduire la vanité des individus.
Et ça marche?
Non, si on doit en croire un représentant des concessionaires automobiles qui évoque lui un "verdun" de la vente automobile. La concurrence est telles que certains constructeurs vendent à perte, et donc un jour ou l'autre vont décrocher. Les clients s'arrachent, un par un.
Le bouleversement est donc en cours.
D'autant que l'État, par le biais de spot publicitaire encourage les automobilistes à recourir au co-voiturage. Un frein donc à la vente de véhicules neufs.

Copé, Fillon, Longuet, tous ensemble et prêts à tout pour relancer l'économie. Les conséquences de la vente par l'État des données sur les cartes grises à des sociétés privées ne vont pas tarder à se faire sentir.
Dernier rebondissement, décembre 2010: Pour faire face à une nouvelle chute des immatriculations, en prévision de la disparition de la prime à la casse dès janbier 2011, Gérard Longuet, président du groupe UMP au Sénat, a fait voter un amendement à la loi Loppsi2, autorisant l'État à vendre ses fichiers de cartes grises à des sociétés privées. Longuet a précisé en décembre 2010 que l'amendement voté en avril 2009 sur les fichiers de cartes grises excluait les informations nominatives. "L'utilisation des données se rapportant aux véhicules et à leurs propriétaires à des fins statistiques, scientifiques ou historiques sera possible, même sans l'assentiment des personnes concernées, dès lors que les études réalisées ne feront apparaître aucune information nominative", selon le communiqué du sénateur. Selon l'article de motomag.com; "L’article en question aurait d’abord été adopté pour permettre aux constructeurs d’avoir accès aux données des propriétaires de véhicules afin d’effectuer des rappels mettant en cause la sécurité. Nom, date de naissance, coordonnées du demandeur, marque, modèle et puissance du véhicule… les données contenues dans ces fichiers peuvent aussi être fournies « à des fins statistiques, scientifiques ou historiques », précise le Parisien. "
Déjà des inquiétudes s'élèvent sur l'utilisation possibles des données personnelles par des entreprises peu scrupuleux, ou des entreprises mafieuses ou d'escrocs suceptibles de s'attaquers aux vehicules ou à exercer des chantages. Ou d'autres méfait.
Cela illustre bien la déliquescence de nos députés contemporains devenus incapables d'analyses objectives concernant les dossiers d'intérêts publi qui obéissent comme des godillots aux propositions du gouvernement Sarkozy.
Il faut revenir sur le parcours de Gérard Longuet, farouche adepte de l'ultra libéralisme et ardent acteur de la destruction de l' État Providence, encore en procès pour délais inhabituels de paiements pour la construction de sa villa à St Tropez par un entrepreneur de la meuse, René Céréda. Un procès qui lui a plombé 20 ans de sa carrière politique. Manque de prudence, ou manque d'intelligence.
Toujours est-il que cet amendement à la loi Loppsi2 va donner des ailes aux fabricants de véhicules pour cibler leurs publicités vers des usagers dont la voiture devient âgée ou très âgée.
Cela illustre bien la crise économique que subit de plein fouet l'industrie automobile. Alors qu'ucune enquête objective ne vient apporter quelques informations uitile à un changement de cap, les industriels s'obstinent à espérer une relance économique. Véritables autistes face aux signaux alarmants des saturations du réseau routier national, des difficultés de circulations qui se multiplient.