LA VÉRITÉ SUR LA CRISE ÉCONOMIQUE
Tous les média audio-visuels , qu'ils soient au service du pouvoir en place ou des puissances économiques et industrielles tentent avec succès (pour le moment) de nous faire admettre deux gros mensonges :
- Premièrement que la crise financière est la cause de la récession économique.
- Deuxièmement, que la crise est de caractère conjoncturel et non structurel. Ce qui veut dire que les dirigeants actuels pensent pouvoir relancer la machine économique ultra libérale.
La crise économique actuelle est bien plus grave que celle de 1929.
En effet, les développements industriels, les technologies n'en étaient alors qu'à leur balbutiements. La crise de 1929 prend sa source directement dans une crise de confiance et c'est uniquement la panique des investisseurs d'alors qui a précipité les actionnaires dans la catastrophe.
De nos jours, personne n'a manifesté des signes de panique. Au contraire, la crise monétaire a déferlé sur les places boursières comme un tsunami et les banques se sont noyées dans le calme. Si tout a pour origine en apparence effectivement la crise de confiances dans les " subprimes ", c'est qu'on a entretenu artificiellement une croissance économique en demandant aux américains de s'endetter abusivement en misant sur un développement économique ultérieur qui n'est pas venu. Quand tous les marchés sont épuisés, l'économie libérale fint par solliciter même les insolvables.
Quand on fabrique des appartements c'est qu'on espère qu'il y aura des occupants au bout du compte. C'est-à-dire qu'on pense que des travailleurs viendront occuper des usines, des commerces, des infrastructures qui viendront s'implanter et produire des richesses là ou on a construit de grandes résidences.
Mais comme cela n'a pas été le cas parce que les marchés à la consommation des ménages deviennent saturés et que les carnets de commande sont vide. Parce qu'il existe un début d'inflation qui ne prend pas sa source comme d'habitude par un excès de consommation, mais de par la raréfaction des matières premières (minerais) et des denrées alimentaires. C'est-à-dire un amenuisement des ressources planétaires et un début de spéculations qui augmentent artificiellement les prix.
Dans les matières premières comme les minerais ferreux, par exemple, les prix s'envolent.
Dans les produits agricoles, la montée des prix tient du fait de la disparition progressive de terres agricoles consacrées à l'alimentation générant bien moins de valeur ajoutée que la production de carburant vert , par exemple.
Toutes les réunions des G8 ou des G20, avec ou sans Obama (d'ailleurs pourquoi ne pas attendre son investiture) n'auront aucun effet durable s'il s'agit seulement de règlementer les échanges économiques et leur donner plus de transparence. Transparence qui ne sera qu'un voeu pieux à l'usage des gogos, à défaut d'être un gros mensonge. Parce que la crise que vit actuellement le libéralisme revêt un caractère structurel que rien ne pourra modifier, sauf un changement de société, un profond remaniement dans le concept des échanges économiques qui prendraient enfin compte des profonds changements que connaît maintenant définitivement notre planète, comme la raréfaction des matières premières par exemple.
Cas particulier de la France.
La crise financière revêt un caractère paritculièrement dramatique pour la France car tous les élus qui se sont succédés à la tête de notre pays ont, à la fois par idéologie et sous l'injonction de la commission européenne, bradé tout le patrimoine publoc français. Les industries publiques, pourtant rentables, le patrimoine immobilier de l'État bradé à des conditions honteuses aux copains des politiciens, la France a dilapidé ses ressources renouvelables. La conséquence, c'est que le gouvernement français n'a plus les moyens de rembourser la dette plublique. Et de plus, présente toutes les difficultés pour embourser les intérêts de cette dette. Pire encore: La Francecontinue à vivre au dessus de ses moyens et présente un déficit budgétaire de plus du double de ce qui est autorisé par l'accord de Maastricht.
Une situation pré-Hitlérienne ?

Heureusement, le traumatisme laissé par Hitler nous a vacciné du fascisme.
Mais attention, le chaos peut survenir d'une crise économique qui risque d'être beaucoup plus grave que celle de 1929.
On peut se le demander en effet.
Il faut rappeler qu'Adolf Hitler a été élu démocratiquement après un combat politique acharné autour de l'idée simple de redonner au travailleur Allemand la fierté de son travail pouvant à nouveau assurer une vie décente à sa famille. On doit bien comprendre, nonobstant le politiquement correct, que malgré le fait qu'Adolf Hitler aie affiché dès le début de sa carrière politique un antisémitisme radical, c'est surtout pour avoir du travail que ce peuple germanique a voté pour son führer.
En ce moment, partout dans le monde, mais surtout dans notre pays, le salarié est laminé par la crise du libéralisme et la pauvreté s'engouffre dans les pays riches comme un tsunami immense.
En perdant sa dignité par un pouvoir d'achat en baisse, des salaires ridicules, des emplois précaires, une retraite lamentable, les citoyens ne vont certainement pas tarder à faire valoir leur colère, et surtout se détourner de la démocratie qui ne génère que des élections d'irresponsables qui ne protègent que les riches.
D'autant plus que les milieux bien informés s'attendent à une forte poussée de licenciements dès janvier 2009 - 2010 - 2011
Le plus grave c'est que le fossé se creuse entre les intellectuels des capitales et les peuples dans les campagnes, entre les discours des politiciens et les résultats vécus sur le terrain. Hitler a basé sa campagne sur cette défiance du peuple allemand envers la classe des intellectuels, à leur yeux composés essentiellement de juifs.
Aujourd'hui, il faut se méfier de cette résurgence d'une défiance qui s'accentue et dont l'absentéismeen électoral en est le révélateur le plus éclatant.
Heureusement pour les humains comtemporains, Hitler n'était pas sorti d'un chapeau de magicien et avait mis dix ans pour accéder au pouvoir. Heureusement qu'il n'existe aucune personnalité politique appartement à l'extrêmisme qui ne posséde les qualités nécessaires pour imposer un nouveau fascisme. Mais le chaos peut toujours surgir quand même.
ON A TOUT ESSAYÉ.
Voilà bien pourquoi l'humanité se retrouve à la fin d'un cycle. Comme le titre d'une émission de télévision qui a eu un certain succès, l'humanité a tout essayé:
la critique contradictoire sur le site Marianne2. Jacques ATTALI ne manque pas d'air. Adepte du libéralisme responsable, conseiller de François Mitterrand et de Nicolas SARKOZY, c'est seulement aujourd'hui qu'il s'inquiète de la dette publique. Que faisait-il avant?
- Royauté
- Révolution
- empire
- la commune
- Républiques et démocratie
- dictatures et fascisme
- Socialisme
- collectivisme
- capitalisme
- ultra libéralisme
- capitalisme financier.
Tous ces systèmes ont connu un destin commun: Des débuts prometteurs, un âge mûr difficile, et une fin tragique.
Cependant, tant que l'humanité se trouvait au milieu de la liste, il y a vait toujours l'espoir d'un lendemain meilleur.
Aujourd'hui, aucun responsable, aucun philosophe, intellectuel, penseur, personne n'a de solution de rechange et les citoyens ne voudront pas retourner en arrière.
Alors des remous profonds sont inévitables, un gouffre de misère qui engendrera certainement le pire, comme le repli sur soi, le racisme, le fanatisme religieux avec à la clef des bains de sang et la supprématie de l'islam. L'islam, un danger à prendre en considération qui saisira l'opportunité de la misère des pays occidentaux pour tenter de s'emparer du pouvoir.
Il est de notre responsabilité de saisir la crise économique actuelle à bras le corps pour mieux rebondir et de proposer une alternative.
Elle existe, cette alternative. François MITTERRAND en avait fait une proposition de gouvernement vite abandonnée en 1983 avec la fuite des capitaux vers l'étranger. ce qui a obligé le gouvernement à fermer les frontières. C'est en 1986 que les socialistes ont donné le coup de grâce à l'économie mixte en se convertissant à l'économie libérale avec le décret de Pierre Bérégovoy, ministre des fiances qui a entériné la dérégulation des marchés financiers français.
Cela s'appelle l'économie mixte.
Il faut fermer les bulles spéculatives.
Mise à jour 16 novembre 2010.
Il semble que les évènements se précipitent. Les bourses se cherchent et les dirigeants des États comme des institutions financières planchent pour trouver des solutions durables. Alors, à défaut de saisir le taureau par les cornes, de remettre toutes les idées du passé en question, d'interroger les consciences, les mesures prises ressemblent à des soins palliatifs. On calme la douleur, on cache les symptomes. Mais on n'accompagne pas le libéralisme dans la mort. On contraire toutes les institutions s'entendent et tentent de prolonger son agonie.
La spéculation est le fléau principal de la fiance. Les crises financières de 2008 et 2009 n'ont pas suffit à désarmocer la frénésie des spéculateurs. Maintenant que l'immobilier est en crise, les masses monétaires disponibles, lequelles souffriraient de demeurer inactives, sont maintenant mettre en péril par la spéculation les marchés des matières premières et des denrées alimentaires. Cela aura un coût exorbitant pour les seuls consommateurs de base. L'accès à l'alimentation sera réservées aux humains les plus riches..
Les autorités politiques se révèlent impuissantes à exercer une régulation envers les investissements spéculatifs. Il ne faut surout pas déranger l'élite financière internationale cosmopolite, laquelle détient des armes fatales avec les agences de notation financière.
L'endettement des pays européens.
De nombreux pays sont fortement surendettés. Ils ne peuvent plus faire face à leurs obligations quotidiennes. Les déficits bugétaires se creusent. Des menaces de faillites et de dévaluations monétaires pointent leurs spectres.
L'invention du FME est une intitution sans finacements pour masquer la déroute du libéralisme européen. Car comment une coalition de pays endettés pourraient se constituer une réserve fiancière?
Les risques encourus sont énormes, car il faudrait éviter l'éclatement probable de l' Europe. Car groupés, les pays européens pourront faire face aux banqueroutes qui les menacent.
Plus que tout encore, les Agences de Notation Financière, les garde-chiourmes du libéralisme, les fossoyeurs des économies nationales vont accentuer la décroissance tant redoutée par les théoriciens économistes. Ainsi que de conduire la démocratie vers la déchéance en obligeant les États à une gestion à minima de rigueur des services publics qui n'auront plus ni le personnel, ni le financement nécessaire pour fonctionner.
Plus la prise de conscience que le libéralisme a terminé son cycle sera longue, plus grave sera la misère qui sévira surtout dans les pays industrialisés, autrefois riches et non préparés à réduire leurs trains de vie.
Un Nouvel Ordre Mondial
Un avenir durable exige une réflexion en profondeur du destin de l'humanité sur cette planète qui devient exigüe face à une démographie galopante, problèmatique. Toute possibilité de croissance s'amenuise à mesure que la population augmente et que les ressources de la planète s'amenuisent. Il faudra tout remettre à plat: tous les concepts politiques comme économiques du passé doivent être remplacés ou transformés et intégrés dans une vision globale d'une société nouvelle. Les comcept de Liberté, Égalité, Fraternité devient désormais obsolètes seuls. Il faut désormais les remplacer par des devises adaptées aux nouvelles conditions dégrade vie, dégradées à la fois par le libéralisme et la surpopulation. Il est impératif d'établir un nouvel ordre mondial regroupant tous les pays de tous les continents prenant en charge la gestion de la planète toute entière.
Les humains devront retrouver les équilibres perdus, économiques, écologiques, et surtout démographiques.
Le plus tôt possible.
21 juin 2011 La Grèce en crise.
L'agence de notation financière Moody's a émis un avis négatif à l'encontre de trois banques françaises très impliquées dans la crise grecque. La BNP, la Société Générale et le Crédit Agricole dans l'ordre de l'implication: 5 milliards d'euros en obligations grecques pour la BNP, 2 millards pour la socité générale, 300 millions pour le Crédit Agricole.
Il y a longtemps que nous sonnons l'alerte envers des produits bancaires comme les assurances-vie, les épargnes-retraite qui sont souvent constituées d'obligations d'État. Autrefois c'était considéré comme un placement de père de famille.
Mais cela a changé, car les endettements des États sont tels que rien n'interdit de penser qu'un jour ceux-ci soient contraints à la banqueroute. Cela ne concrne pas que les pays européens. De l'autre coté de l'Atlantique, les États Unis d'Amérique sont en très mauvaise posture. Il faut savoir qu'en cas de banqueroute, les emprunts d'État ne valent plus rien, et les produits financiers qui s'appuient dessus également. Comme pour ERON en Amérique, les pensions épargnes vont tout simplement disparaître.
La France a été récemment menacée de déclassement par Moody's pour trois motifs:
- En cas d'abandon des programmes de réforme (privatiser les services publics, dont détruire l'État Providence)
- si la sécheresse perdure, la France ne pourra pas indemniser les agriculteurs sans aggraver considérablement sa dette (2000 milliards d'euros qui génèrent 66 milliards d'euros d'intérêts à rembourser.
- enfin l'intervention militaire de la France en Lybie, un erreur politique, diplomatique et de surcroît un gouffre financier.
Le 28 juin prochain, le parlement grec votera pour accorder ou rejeter la confiance au gouvernement de Papandréou qui a accepté le plan de sauvetage imposé par Mergel-Sarkozy et les agences de notation financière. Un plan de sauvetage qui IMPOSE la privatisation de TOUS les services publics. C'est à dire que les grecs devront renoncer à leur système de santé, à l'éducation publique, etc. En plus, les salaires des fonctionnaires et les montants des retraites sont déjà réduits de 50%. Dans ces conditions il est difficile de considérer que le parlement grec accorde sa confiance à Papandréou de gaîté de coeur.
En cas de refus du parlement, la Grèce sera déclarée en faillite et les emprunts d'État ne vaudront plus que dalle. La zone euro entrera définitivement dans une période de grande turbulence.
Circonstance aggravante les agences de notation viennent de réitérer leurs semonces à l'Espagne, l'Italie et la France.
Si ces pays se déclarent en faillite, de nombreuses épargnes -retraites et autres assurances -vie se réduiront à peau de chagrun, les banques seront contraintes à fermer leurs guichets pour éviter la panique et le chaos s'installera. Manifestations, révoltes ou révolutions se généraliseront.
C'est un scénario que nous avions déjà proposé en 2008. Et bizarrement, rien ne s'est produit. Parce que les financiers, les banquiers et les politiciens s'organisent, multiplient les accords et mettent en place des étais de consolidation pour éviter que le château libéral ne s'effondre.
Mais ce sont des solutions d'urgence qui ne peuvent être que provisoires
C'est donc maintenant un question de temps pour que la crise financière prenne toute son ampleur, entrainant la misère, les conflits sociaux, voire des révoltese ou des révolutions.