les promoteurs ont de plus en plus de difficultés à trouver des terres constructibles.
Les administrations régionales instaurent partout dans les campagnes proches des grandes métropoles le PLU (Plan Local d'Urbanisme) en remplacement de l'an POS, (Plan d'Occupation du Sol).
Tout ça pour grapiller quelques terres jusque là déclarées inconstructibles afin de satisfaire les exigences du marché et de la démographie. Tous les terrains proches des centre-villes sont exploités au mieux.
La hausse des prix dans l'immobilier, de par la raréfaction des offres de terres à bâtir, va encore s'envoler d'avantage. l ne faut plus compter sur la baisse des prix. Juste des tassements par la raréfaction des acheteurs potentiels. C'est ce qui se produit actuellement. La crise financière rendant les banques frileuses à accorder des crédits aux entreprises comme aux particulier gèle momentanément les prix au m². Mais ces prix s'envoleront de nouveaux plus tard car de nombreux projets de contruction sont annulés faute de moyens financiers mais aussi de lisibilité à court terme, alors que la démographie continue sa croissance et donc demain le fossé va creuser entre les demandes et les offres immobilières.
Il n'est déjà plus possible pour beaucoup de nos enfants d'envisager de devenir un jour propriétaires. Et même dans un cadre improbable de relance économique, la situation pour les jeunes ne s'amèliorera pas, sauf à établir politiquement un plafond en réduisant les marges des promoteurs immobiliers.
Même le tarif des locations risquent de devenir prohibitifs.
Et en même temps; il faut savoir également que pour certaines communes les constructions nouvelles de maisons particulières génèrent quelques soucis, notamment dans l'approvisionnement en eau potable tant par sa distribution à travers un réseau ancien qui ne peut souvent pas supporter une pression supplémentaire que dans la recherche de nouvelles sources capables de satisfaire les besoins. Ce qui rend les communes méfiantes dans les créations de nouveaux lotissements, ce sont les nuisances inhérentes à l'augmentation des populations, bruits, circulation automobile intense, etc.
Enfin, de nombreuses terres agricoles vont, grâce au PLU, être dédiées à la construction. Nous pourrions pourtant dans l'avenir en avoir besoin.
Peux-t-on encore espérer une croissance durable dans ce domaine ?
Mathématiquement la réponse serait NON.
Pourtant juste avant la crise financière, le bâtiment avait connu un regain d'activité en profitant des effets des lois de Robien et Borloo. Mais cela s'est révèlé un scandale et une vaste escroquerie. Les promoteurs ont construit n'importe comment et loin des centres des villes et surtout des lieux de travail, quelques fois mêmes cumulant plusieurs projets dans une même commune, multipliant des offres impropbables.
Pourtant le coup de frein drastique donné dans la construction immobilière aura des répercussions dramamtiques dans un avenir proche, car la démographie n'est pas stoppée et il y a fort à parier que tout le monde ne trouvera pas à se loger dans un avenir pas si lointain que cela.
L'humanité serait-elle condamnée à la croissance jusqu'à sa propre extinction?
Il faut le craindre, malheureusement, car aucun responsable politique ne veut aborder notre situation d'un point de vue global.
Beaucoup de terres agricoles sont malgré tout confisquées au profit d'un urbanisme imposé la croissance démographique. Et pourtant ce n'est pas suffisant.
En 2010 l'industrie du bâtiment a connu un léger regain. Car la crise du logement continue. Il manquerait 900 milles logements en France. 700 000 personnes seraient inscrites sur les listes d'attente.
Pour inciter et entretenir l'industrie du bâtiment, les taux d'intérêts des crédit immobiliers n'ont jamais été aussi bas. Mais pour certains annalystes économiques, l'accès facilité au crédits immobilier ne constitue pas forcément une bonne nouvelle, car une augmentation des demandesgénérrait une nouvlle inflation des prix. En effet, comme il est écrit plus haut, la demande dépasse largement les offres. Une augmantation des prix serait fatal à ce secteur économique. Dans un esprit libéral, la régulation devrait se réaliser naturellement par la laoi de l'offre et de la demande. Mais la nécessité de se loger, de se mettre à l'abri est impérieuse. C'est un besoin vital. De ce fait il ne faudrait s'attendre à aucune régulation des demandes. Seuls les hauts revenus auront accès au logement. Les autres devront s'accomoder du système D ou rester vivre chez leurs parents. Parce que les disponibilités en terrains se raréfient, les prix ne pourrornt qu'augmenter.
L'ultra libéralisme va vivre ici une crise majeure. Si dans ces jours d'octobre 2010, les gens sont dans la rue à manifester pour défendre leurs systèmes de retraite, demain, les revendications pourraient concerner le droit au logement.
Malheureusement, aucune autorité politique ou intellectuelle ou philosophique ne semble concernée par le besoin désormais de pratiquer une régulation régalienne des prix et de loyers. Ni la necessité
C'est triste à dire pour une industrie consacrée à la construction. Si la conscience ne se développement, la France va dans le mur.