ÉCONOMIE DE MAINTENANCE
Il serait temps de s'y mettre.
En fait quand j'ai commencé à rédiger ce site, la crise que nous vivons n'était encore qu'une vue de l'esprit. Une absurdité impensable. la suprématie du libéralisme avait envahi les esprits, y compris les tâtes socialistes; converties. Pourtant mathématiquement, il est impossible de maintenir un système en perpétuelle expansion dans un contenant clos, alors l'humanité devait aller jusqu'au clash.
Aujourdhui encore, en mai 2010, trois ans après, malgré les difficultés rencontrées, les théoriciens de l'économie libérale ne veulent toujours pas reconnaitre quela croissance est terminée....pour toujours. Alors ils ont développé des artifices pour faire avaler aux peuples une croissance virtuelle qui s'est effondrée comme une baudruche lors de la crise des subprimes.

Sans aller jusque là, beaucoup d'automobilistes envisagent de faire durer leurs véhicules. Les amélirations ne sont plus assez incitatives pour contrer les inconvénients d'utilisation. C'était sans compter sur l'intervention de l'État qui a agit comme un étatèprovidence au service de l'économie libérale qui le combat. Grâce à la prime à la casse, le marché de l'utomobile a connu un nouvel essor. Pourtant malgré un marché qui se maintient, les constructeurs d'automobiles annoncent des records de pertes.
Mais dans mon esprit, si la mondialisation n'était vraiment que la conséquence de la restriction des débouchés pour la production industrielle, je pensais que les classes dirigeantes internationales regroupées en club plus ou moins secrets pourrait maintenir une croissance artificielle jusqu'à polluer définitivement la planète et la disparition de l'espèce humaine.
D'ailleurs il est certain que ces élites mondiales pensaient pouvoir le faire également.
Mais en fait, l'économie mondiale est victime de 2 phénomènes cumulés, 2 saturations de fin de cycle.
- La réduction des offres par un tassement des innovations, la courbe de développement arrivant à un palier.
- La réduction des demandes par ce que les économistes appellent la maturation des marchés.
Il y a également la déduction de la dimension planétaire avec cette impression que nous allons commencer à nous marcher dessus.
La crise économique, cette récession de la consommation, l'absence de nouveaux espaces d'explorations et de développements devient donc, non pas une malédiction, mais bel et bien une nouvelle chance d'évolution, un sursis incroyable pour notre belle planète et l'humanité qui habite indûment dessus.
Car pour ce qui en est de la croissance, c'est fini. Pas de croissance, pas de richesses supplémentaires, pas de redistribution vers le peuple de subsides indispensables à la vie.
Ce que les humains doivent maintenant comprendre, c'est que la société de croissance est révolue, alors vive la société de maintenance.
Qu'est-ce qu'une économie de maintenance ? C'est quand la production industrielle s'adapte au besoin des marchés de remplacement des matériels, équipements usagers. Dans la mesure ou les améliorations par l'innovation des produits n'est pas suffisamment incitatif à la pulsion d'achat et que seul la fin de vie des matériels et autres biens d'équipement incite les consommateurs à mettre la main dans leur portefeuille pour renouveler ce qui ne peut plus rendre d'usages, alors l'économie humaine devient une économie de remplacement.
Dans ce cas les perspectives ne sont plus adaptées aux capacités énormes de production des industries qui doivent tourner au ralenti. Ce qui a une forte incidence sur les profits des actionnaires qui ne s'enrichissent plus.
Dans l'économie libérale, il est inconcevable de maintenir au travail des salariés qui coûtent chers pour une production diminuée, alors les actionnaires mettent les travailleurs en chômage technique.

La production de véhicule est de nos jours complètement automatisée. Un regain de vente n'engendre plus la richesse du pays, mais seulement celles des actionnaires.
Effet prevers qui a provoqué la crise qu'on connaît aujourd'hui.
Une économie de maintenance impose une restructuration des sociétés humaines par la mise en place d'une économie mixte comme c'est expliqué sur ce site.
Il manque de la place partout dans tous les pays du monde pour espérer retrouver des développements comme ceux que nous avons connus autrefois.
C'était de la chance pour les générations vieillissantes qui oscillent aujourd'hui autour de la soixantaine. Ce l'est moins pour leur enfants et leurs petits enfants. Encore que. Grâce à la crise économique, les développements durables pourront voir le jour à condition de redonner leurs potentiels aux États régulateurs, autrefois dit providentiels, mais qui seront indispensables demain.
Pensez-y ! L'économie de maintenance ne sort pas de l'élucubration idéologique d'un cerveau dérangé, mais bien notre seul espoir de survie jusqu'à ce que l'humanité aie pu développé sa technologie pour aller conquérir et polluer le reste des l'espace.
SATURATION DU RÉSEAU ROUTIER
Selon un rapport de la direction des affaires économiques du ministère des Transports sur "la projection des tendances de transort en 2025", la croissance du trafic sur le réseau routier français ne devrait plus augmenter que de 1,8% par an jusqu'en 2025, contre 3,5% sur la période 1980-2002. En revanche, les conditions de circulation devrait s'aggraver en périphérie, notamment sur la francilienne pour région parisienne. Pour les autres régions, déjà atteintes par ce phénomène, la durée quotidienne ou hebdomadaire d'embouteillage devrait s'amplifier. Pour finir les "gênes mutuelles" entre poids lourds et véhicules légers vont se généraliser sur les grands axes connaissant déjà un trafic élevé.
Conclusion
Plus tôt les humains sauront faire une étude objective et courageuse de la crise économique actuelle, plus ils échapperont à la misère qu'ils se sont promis.