LE DÉMANTÈLEMENT DE L'ÉTAT
Cela aura été ma plus grosse surprise, ma plus grosse colère également d'électeur socialiste lorsque Lionel Jospin, une fois au pouvoir a continué la politique de démantèlement de l'état conduite pas ses prédécesseurs de droite qui consistait à la privatisation honteuse (braderie) du patrimoine de la République et des ses richesses privant ainsi l'État de nombreuses ressources industrielles qui font cruellement défaut aujourd'hui pendant ce crise économique structurelle.
A quoi devons-nous cette situation?
voir decription dans la page bibliographie 
. Kernoa
C'est simple: Le libéralisme a phagocyté les esprits des dirigeants politiques par le biais du tout puissant lobbying des entreprises privées multinationales et de leurs institutions représentatives nationales comme internationales regroupées dans une sorte de club mondial.
Il y a longtemps que les grands capitaines d'industrie et les grands financiers utilisent leurs puissances économiques pour exercer un lobbying intensif et puissant sur les décisions régaliennes des gouvernements que ceux soient héréditaires du temps des monarchies ou bien d'origine républicaine élus par des peuples manipulés et peu perspicaces.
Mais de nos jours, cette influence est carrément devenue extrême puisque le pouvoir décisionnel a été entièrement confisqué par la corruption des politiciens par les grandes entreprises multinationales. Nous n'élisons donc pour nous gouverner que des hommes et des femmes politiques corrompus qui n'ont plus ni la volonté, ni surtout les moyens de défendre la Nation, l'État pour le grand bien des citoyens.
Le démantèlement de l'État a donc été programmé et organisé par la Droite française soumise au grand patronat. Mais hélas aussi par la Gauche.
Si on ne peut rien reprocher aux responsables politiques de droite, parce qu'ils ont appliqué des programmes clairement définis pendant leurs campagnes électorales et que leurs décisions et décrets s'inscrivent pleinement dans leurs crédos idéologiques néolibéraux du "plus du tout d'état" et aussi qu'ils tiennent les promesses accordées à leurs amis industriels et financiers, ce qui est dramatique, en revanche, et va mettre en grand danger la pérennité de la démocratie, c'est la politique qu'a tenue le socialiste Lionel Jospin qui a privatisé les entreprises publiques au delà de toute espérance de la part de leurs adversaires de Droite et à contrario du crédo socialiste qui veut que le peuple soit protégé par l'État. Ce qui signifie en gros, qu'il n'y a plus de contrepouvoir au néo-libéralisme et qu'au contraire tous les responsables politiques de tous bords se sont ralliés à sa cause.
Dès lors, ce n'est plus la peine de se déranger vers les urnes. Quels que soient nos votes, il n'existe qu'une seule issue.

Lionel Jospin
Il a privatisé Airbus avec le succès qu'on connait. On doit malheureusement considérer qu'il a tourné le dos aux convictions socialistes. Il est l'artisan de la chute de la gauche.
Grâce aux politiques conjuguées de Juppé, Balladur, Jospin, Raffarin l'État Français ne dispose plus de patrimoine suffisant et encore moins de recettes pour permettre aux gouvernements d'élaborer des programmes ambitieux alors que la dette publique grève le budget chaque jour davantage.
Mais, Peuple de France, ce n'est plus la peine maintenant de protester dans les rues. Les manifestations sont illégitimes du fait que Nicholas Sarkozy n'a jamais caché ses intentions et qu'il a été élu par vous dans le respect du suffrage universel.
L'État, protecteur des citoyens, c'est maintenant du passé. Non par la faute des politiciens, mais par le manque de maturité des peuples.
Nos élides ne vivent et n'agissent que pour les possédants et les sociétés multinationales. Les citoyens travailleurs n'entrent plus dans leurs considérations.
Pour illustrer mes propos je vous propose ci-dessous deux textes glanés sur des sites web, textes qui expriment avec un bien plus grand talent que le mien les thèses que présentent ce site et que je reproduis sans leurs accords hélas, mais pour la bonne cause.
Bonne lecture.
Kernoa