LES PROCESSUS NATURELS DE RÉGULATION
Il est vrai qu'il est de plus en plus angoissant de constater que dans toutes les études et les constats sur la surexploitation des ressources naturelles de la palnète, il n'est jamais fait mention de la cause principale de ce saccage organisé, à savoire l'explosion démographique. Tous les écolos méditiques, qu'on voit partout comme Yann Artus Bertrand consacrent exclusivement leurs immenses talents à réaliser des documentaires sur les dégâts visibles, mais à aucun moment ne peuvent ni ne veulent mettre l'accent que partout dans le monde c'est le nombre de bouches à nourrir qui sont à l'origine des dégâts constatés.
PRÉDATION
Dans le règne animal, UN de ces mécanismes régulateurs s'appelle prédation.
Comme le savez bien, donc, chaque espèce animal a un ou plusieurs prédateurs. Quand nous regardons un film documentaire animalier nos coeurs sensibles sont presque toujours heurtés par la dureté de la vie animale alors qu'en fait, les êtres mangés permettent aux autres de vivre.
L'HOMO SAPIENS SAPIENS lui échappe à cette règle générale. Il n'a d'autre prédateur que lui-même. C'était bien le grand rôle caché des guerres que de participer à la régulation de la démographie.
Hélas, depuis le dévelopement de la communication par l'image et en même temps effrayé par l'ampleur des victimes pendant la deuxième guerre mondiale , l'Humanité a mis en place un certain nombre de structures lui garantissant que les conflits entre peuples ne seraient plus aussi meutriers.

Yann ARTHUS-BERTRAND
Talentueux photographe et maintenant cinéaste constate que notre planète est saccagée, occupée. Malgré l'évidence il n'évoque comme première cause de ce désastre la sur population, l'explosion démographique qui provoquera la perte de l'humanité.
Malgré les assassinats, certaines guerres ou conflits relativement sanguinaires, ce n'est plus par "prédation" sur lui-même que l'Homme pourra réguler son expansion démographique par la propre prédation sur lui-même.
De telles considérations vont effrayer plus d'un lecteur. L'auteur voudrait-il démontrer, en fin de lecture, que la solution serait l'eugénisme?
Evidemment non, car il me faudrait envisager me l'appliquer à moi même. Mais partout dans la nature la régulation des populations des animaux se fait surtout par la mort par prédation.
LES MALADIES
LES Maladies et LES parasites en tout genre sont eux aussi des mécanismes régulateurs imaginés par le Grand Créateur pour assurer la pérennité de la Vie biologique sur la Terre.
Les vies des animaux sont donc remplies de ces créatures maléfiques que sont les microbes, les acariens et autres animaux microscopiques qui compliquent et raccourcissent leurs destins mais maintiennent un taux d'occupation des biotopes acceptables.
Rares ont donc été nécessaires les épizooties destructrices de remise à niveau.
En revanche les épidémies ont été dévastatrices pour l'humanité au début de son histoire alors que son intelligence n'avait pas compris encore les secrets de la vie et que l'hygiène quotidienne balbutiait.
Dans notre histoire récente la méconnaissance des créatures microscopiques générait un comportement supersticieux de la part des habitants et des autorités qui condamnait l'éclosion d'une médecine scientifique et exploratrice. Cela confortait l'influence des religions dogmatiques comme le Catholicisme qui exigeait des fidèles des croyances puériles et un comportement infantile (Dieu est notre Père et les hommes ses Enfants et surtout pas des Adultes) et l'Islam lequel imposait et impose encore de nos jours une soumission totale aux paroles de Mahomet excluant tout esprit raisonneur (ratiocinateur) des musulmans (Soumis).
En plus des guerres, donc, les épidémies participaient à notre régulation allant parfois, hélas, jusqu'à parfois l'extinction totale de peuples.
Ce n'est que lorsque les pays occidentaux se sont libérés du joug religieux que l'éclosion des consciences et des intelligences individuelles a généré parmi les peuples une analyse pragmatique de la Vie. Soutenu par un enseignement laïc éloigné des dogmes, les pays occidentaux ont crée la médecine moderne et réussi à mettre en place des pratiques hygiéniques qui ont ramené ces épidémies à l'état de mauvais souvenirs.
Rien n'empêche plus la croissance démographique et c'est ainsi que nous atteignons aujourd'hui les 6 milliards d'individus sur notre petite planète.
Encore donc un mécanisme de régulation naturel que les Hommes ont su anihilé.
LA RÉGULATION PAR ÉPUISEMENT DES RESSOURCES
Dans la nature un accroissement anormal des populations des espèces animales se traduit presque toujours par la raréfaction des ressources alimentaires ce qui provoque automatiquement une baisse de la natalité.
Pour l'espèce humaine, c'est différent. La natalité est seulement liée aux comportements culturels et/ou religieux.
Le nombre des naissances ne semble pas dépendre des ressources alimentaires et des richesse des territoires ou des nations concernés mais obéir aux seuls désirs sexuels pour les peuples les plus arriérés ou a la volonté de s'imposer par le nombre face aux ennemis voisins pour les pays plus développés.
Au contraire même, plus un pays dispose de richesses, plus l'importance accordée par les habitants à la reproduction de l'espèce diminue. Ceci en dépit des efforts faits par les pouvoir publics pour promouvoir le renouvellement de leurs populations.
En effet, les familles riches ne veulent pas disperser les biens accumulés dans une descendance nombreuse. Ceci malgré les incitations des pouvoirs politiques (allocations familiales) et religieuses (Croissez et Multipliez).
En revanche, dans les pays pauvres, les familles, qui n'ont pas grand chose à transmettre en héritage, pensent au contraire que plus la descendance est nombreuse, plus il y a de chances de s'assurer une vieillesse convenable.
C'est ainsi que c'est développé dans ces pays pauvres au fil des siècles des mentalités qui maintiennent culturellement les femmes à des rangs inférieurs pour qu'elles n'entravent pas la natalité par la maîtrise de leurs corps. C'est ainsi que dans certains pays africains qui subissent des luttes fratricides et dont les peuples meurent de faim, la natalité ne ne diminue pas, la régulation se faisant, hélas, par un taux de mortalité infantile élevé.
La biosphère de la planète risque donc de connaître de grand bouleversements, car les hommes ne veulent rien ni voir ni entendre les signes qu'elle nous donne que sont les tsunami, les cyclones, les tornades, les inondations, les sécheresses, les canicules.
Car ces fléaux climatiques ont de tout temps éxisté et que seules leurs fréquences et leurs intensités ont augmenté, ce que nient les thuriféraires l'économie libérale expansionniste. Les signes de dérèglement sont déjà là et largement évoqués dans les pages précédentes, visibles pour que chacun de nous puisse se faire sa petite idée. Ce qui est dramatique, c'est de trouver encore des esprits qui minimisent les observations et contestent les relevés scientifiques.
Ce qui est également catastrophique, c'est de trouver des responsables politiques et/ou religieux qui prônent encore un politique forte de natalité simplement pour contrer les pressions démographiques des autre peuples ou bien plus prosaïquement pérenniser les systèmes par répartition des retraites.

Nicolas HULOTdéclaration de sa fondation:
LA CORRECTION DE L’ERREUR EST HUMAINE.
LE PROBLÈME ENVIRONNEMENTAL N’EST PAS SEULEMENT UNE HISTOIRE DE RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE. C’EST UN PROBLÈME À TIROIRS. ET CES TIROIRS CONTIENNENT EN VRAC, LES QUESTIONS DE LA MAÎTRISE DE L’ÉNERGIE,
DE L’APPAUVRISSEMENT DE LA BIODIVERSITÉ, DE LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE MONDIALE, DU DEVENIR SOCIAL ET ÉCONOMIQUE DE NOTRE CIVILISATION ET PLUS GÉNÉRALEMENT, DE LA SURVIE DE L’ESPÈCE HUMAINE. CES QUESTIONS,
ON PEUT SE LES POSER DE DEUX FAÇONS. SOIT ON SE DEMANDE : COMMENT EN EST-ON ARRIVÉ LÀ ? SOIT ON SE DEMANDE : COMMENT FAIT-ON POUR EN SORTIR ?
IL EST ÉVIDEMMENT BEAUCOUP PLUS FACILE DE RÉPONDRE À LA PREMIÈRE DE CES DEUX QUESTIONS. MAIS C’EST AUSSI BEAUCOUP MOINS CONSTRUCTIF.
ALORS, COMMENT FAIT-ON POUR EN SORTIR ? PARCE QUE SI NOUS AVONS RÉUSSI À ENTRER DANS L’IMPASSE, NOUS AVONS TOUTES LES RAISONS DE PENSER, QUE NOUS RÉUSSIRONS À EN SORTIR. LES SOLUTIONS EXISTENT. D’ACCORD, ELLES NE SONT PAS FACILES À METTRE EN OEUVRE. OUI, ELLES SUPPOSENT DE REVOIR TOTALEMENT NOTRE MODÈLE ÉCONOMIQUE, NOS HABITUDES DE CONSOMMATION, NOTRE SYSTÈME DE VALEURS, NOTRE LIEN AVEC LA NATURE.
CELA NE VEUT PAS DIRE, VIVRE MOINS BIEN. CELA VEUT SANS DOUTE DIRE : VIVRE AUTREMENT. CELA NE VEUT PAS DIRE CESSER D’ÉVOLUER. CELA VEUT SANS DOUTE DIRE : ÉVOLUER AUTREMENT. ÉVOLUER EN TENANT COMPTE DE NOS ERREURS. ÉVOLUER EN LES CORRIGEANT. ÉVOLUER EN ÉVITANT D’EN COMMETTRE D’AUTRES. ÉVOLUER ENSEMBLE. ÉVOLUER ENCORE. ÉVOLUER TOUJOURS.
ÉVOLUER VRAIMENT.
Bien au contraire du règne animal les comportements des humains face à la dégradation de leur environnement dépendent de plusieurs facteurs:
- * Les volontés des peuples riches à maintenir le niveau de vie moderne, gaspilleuse en énergies et en ressources naturelles,
- * La guerre douce que se livrent les scientifiques entre eux, opposant les optimistes contre les alarmistes par l'interprétation des symptômes précoces aux effets encore limités et pourtant probants,
- * et enfin, l'impéritie des gouvernants, obnubilés qu'ils sont par leurs élections et l' obligation de rassurer les populations sur leurs préoccupations premières que sont le chômage et leur pouvoir d'achat par une politique de croissance économique artificielle.
Il faut savoir qu'actuellement la population mondiale dépasse les capacités globales de notre biotope qu'est la Terre à subvenir aux besoins de tous les hommes, en eau potable comme en nourriture.
On peut dire que les pays riches vivent sur de la misère des pays pauvres.
MIGRATIONS
Dans nos temps modernes, l'essor formidable des sociétés occidentales nous fait peu à peu sortir du monde réel vers un univers virtuel, artificiel qui explose aujourd'hui. Avec pour conséquence que beaucoup de nos contemporains semblent se prendre pour des Dieux tant il apparaît qu'ils ont perdu toute humilité face à la Vie et vis à vis des Autres moins riches. Malgré la puissance de sa pensée, les succès scientifiques dans la connaissance de l'univers, l'omniprésence de la société de consommation coupe peu à peu l'humain de la réalité physique d'un monde fragile et, en plus, attise la haine des peuples. Non seulement il semble, malgré les avertissements de certains scientifiques, ignorer la complexité de sa biosphère mais il veut oublier son appartenance au monde animal oubliant que les âmes s'incarnent dans des corps organiques qui obéissent à des lois naturelles bien plus fortes que toutes considérations intellectuelles. En dessous de nos cortex et néocortex, règne encore un cerveau reptilien très actif qui influe considérablement sur nos comportements relationnels. Seule une éducation poussée permet de canaliser ces pulsions instinctives. Avec un succès très relatif, comme le démontre la politique de la Chine de Mao concernant la natalité.
Sans aucun doute, le besoin de se préserver un espace vital ou son territoire influe sur les comportements des animaux comme sur celui des humains.En plus de la fracture sociale due à la possession inégale des richesses, une faille s'agrandit entre les classes possédantes qui vivent dans des cadres agréables et les classes pauvres qui vivent entassés dans des tours verticales de banlieues misérables. Cela engendrera à terme de fortes tensions qui ne résorberont leurs énergies que dans des émeutes sanglantes.
Les états seront alors contraints de durcir leurs pouvoirs par des lois sécuritaires donc liberticides comme c'est exactement le cas en ce moment aux USA. La société décrite par l'écrivain Georges Orwell dans son ouvrage "1984" ne sera alors plus très loin. Les conditions de vie dans certains pays ou certains continents deviendront si insupportable, liée à des surpopulations endémiques vont générer des mouvements de transferts et de migrations intercontinentaux si considérables que plus rien ne sera plus gérable.
Il est de notre devoir à nous, peuples souverains et responsables b, et dès maintenant alors qu'il n'est pas encore trop tard de prévoir:
- * un développement démographique plus fort que le développement économique avec en corrolaire une prééminence de la misère dans certains pays et continents.
- * une forte émigration clandestine sans précédent d'habitants fuyant le surpeuplement et la misère de leurs pays natals.
- * un fort développement des violences urbaines dans les cités ou seront regroupés les immigrants, Colères provoquées à la fois par un fort sentiment d'injustice face à la disparité dans la distribution des richesses, mais certainement par l'incapacité des politiques de logement de donner à chacun l'espoir de conditions de vie satisfaisantes.
Dans la filmographie de science fiction américaine, les scénaristes ne décrivent qu'un futur négatif avec un déficit relationnel omniprésent et la perte de toutes les libertés individuelles.
En poussant la logique de la croissance démographique actuelle et la promiscuité obligeant les cultures et les peuples à se mélanger malgré eux, nul doute que des conflits de domination se généraliseront sur toute la planète pouvant finalement déboucher sur un conflit mondial dévastateur et....régulateur.