FINALEMENT LA FRANCE NE SERA PAS ÉPARGNÉE
Finalement, pour reprendre une interrogation de ce site (voir page ici), la France ne sera pas épargnée par les agences de notation financière. Pourtant, encore en ce moment, l'agence Moody's ne met très obligeamment notre pays que sous surveillance pendant trois mois. Un sursaut de générosité, ou bien le résultat d'une négociation secrète et intense de Nicolas Sarkozy et de son gouvernement pour tenter de retarder le déhonneur. Ou bien serait-il possible que la France soit soutenue dans cette affaire par les autres chefs d'États européens qui font pression sur les agences de notation financière pour retarder le vedict afin d'éviter la contagion d'une grippe financière qui pourrait bien concerner également leurs pays?

François Hollande, le candidat officiel du parti socialiste a-t-il saisi l'énormité de la crise économique sytémique qui désintègre l'économie libérale?
Bien évidemmet que non. Son ambition politique lui ôte tout bon sens. Sinon, il en se présenterait pas, ou proposerait des solutions adaptées pour sortir notre pays de la dictature des banques privées. C'est à dire bâtir une politique qui consiste à remettre l'État au centre des décisions politiques et économiques.
Toutes ces tentatives de nos dirigeants européens pour retarder l'échéance s'apparentent à celles que prennent souvent les joueurs de poker qui ont tout perdu au jeu. Ceux-ci persistent à tenter leu chance en s'accrochant avec acharnement à l'espoir qu'il va pouvoir se refaire. C'est somme toute assez touchant.
C'est parce qu'il s'est uniquement concentré à seulement réduire les déficits publiques, en se basant sur les seules réformes antisociales, dans une vision politique très bornée suivant une ligne ultra libérale, que Nicolas Sarkozy va connaître une fin de mandat pathétique. Le Chef de l'État risque bien d'assumer le déshonneur suprême d'un président qui devra déclarer la faillite de son pays et mettre son peuple sur la paille comme le premier ministre Grec Papandréou. Comme bilan de fin de mandat, on ne fait pas mieux. C'est une autre motivation qui l'animait en début de mandat.
La France va désormais suivre les traces laissées par la Grèce, laquelle gesticule encore un peu avant que l'État ne s'effondre par défaut de paiement entrainant dans son sillage un peuple Grec déprimé.
Celles et ceux qui ont visionné le film "La Conquête", savent que Nicolas Sarkozy n'avait pas la stature d'un Chef d'État. Sa pensée politique est restée beaucoup trop courte, pour ne pas dire inexistante pour qu'il ait pu jouer un rôle important dans l'Histoire de France. Nicolas Sarkozy est un homme d'action. Nicolas Sarkozy est un homme né pour accumuler les conquètes électorales, certainement pas pour gouverner un pays. Il a très vite montré ses limites.

Alors là, ça ne va pas être de la tarte pour trouver des Français qui accepterontde relancer leur Pays par la qualité de leur travail. Non seulement il faudra leur accorder un bon salaire (ce qui normal), mais en outre il faudra leur garantir leur RTT.
Selon une étude épistémiologique récente, il apparaît que les travailleurs français sont les plus déprimés d'Europe. Il est vrai que les conditions de travail se sont fortement dégradées. Mais est-ce la seule raison?
Notre expérience professionnellle nous incite à accorder du crédit à ces résultats.
Ceci étant, cette dure épreuve qui menace la France n'est pas une surprise pour tout le monde. Il fallait s'y attendre. En tout cas ce n'est pas une surprise pour les économistes qui raisonnent en dehors de toute idéologie et dont l'observation objective est le pilier de leurs analyses. Mais ces économistes là n'ont jamais eu la parole. Leurs avis n'étaient pas recherchés par les banquiers, ni par les élites converties au libéralisme.
A la décharge de notre président, il faut reconnaître que Nicolas Sarkozy n'est pas la seul personnalité politique qui ne soit pas à la hauteur des enjeux de cette crise économique mondiale. En France, il est certain que ni François Hollande, ni Martine Aubry, ni Jean-Luc Mélanchon, ni aucun autre politicien n'aurait gouverné mieux le pays que Sarkozy tant ils ont inscrit leurs actions et leurs réflexions dans la pensée unique libérale à la grande satisfaction des banquiers mondialistes. C'est malheureux à dire, mais dans cette situation critique, seule le programme élaboré par Marine Le Pen est capable de sortir notre pays de la banqueroute qui se profile à l'horizon. Et c'est pour cela qu'elle est tant combattue, qu'elle a tant de mal à paraître dans les média car elle propose carrément de s'émanciper de l'écomnie libérale imposée par les banquiers. Pour Hollande, Royal et les autres, c'eut été bien pire s'ils avaient eu entre leurs mains les rênes du pays . Par démagogie, ces politiciens intellectuellement modestes auraient plongé la France dans la déclassification bien plus rapidement que ne l'a fait Nicolas sarkozy. Alors que ce dernier, en effectuant au pas de charge les réformes sociales que réclamaient en secret les agences de notation finacière, a réussi à retarder l'échéance fatale. Il est même certain que ce président espérait que ce déclassement inévitable aurait lieu après sa réélection en 2012.
C'est dommage, c'est raté. Le Président comme les Français devront regarder en face un avenir qui sera pire que ce qu'ils avaient imaginé.
Que peut faire désormais Nicolas Sarkozy?
Pas grand chose en dehors de tenter de réduire les déficits par de nouvelles réformes qui rendront encore plus dure la vie des Français. Une diminution supplémentaire des effectifs dans les services publics ne pourront qu'aggraver la situation des Français déjà précaire et l'État deviendra incapapble fonctionner correctement et faire face à ses charges envers les citoyens. La justice, la sécurité, les services sanitaires et médicaux, la défense nationale ne fonctionneront plus correctement. Déjà certains médecins songent à quitter les service public tant ils sont débordés de travail par la diminution des effectifs.
Il faudrait une refonte totale de la politique générale de la France. Hélas ou malheureusement,rassurez-vous! L'opposition à Nicolas sarkozy n'est pas apte à prendre la relève. Ni François Hollande, ni Eva Joly, ni, hélas Marine Le Pen (parce qu'elle risque d'arriver trop tard au pouvoir en pleine débâcle), aucun candidat à la présidentielle de 2012 ne peut plus espérer sauver le Pays. Parce que tous les politiciens de Droite comme de gauche qui ont participé au pouvoir, en refusant d'admettre que la récession de l'économie réelle avait commencé il y a trente ans, ont multiplié les mesures démagogiques au lieu de réagir avec réalisme en s'opposant aus diktats du libéralisme. Toutes les actions entreprises par les politiciens n'avaient pour unique but de rassurer les électeurs afin d'assurer leurs élections ou réélections (et donc leurs prébendes qui vont avec) mais aussi d'obéir aux recommnandatiosn de leurs sponsors. En réduisant dramatiquement l'action de l'État, ces mesures seront une des cause de la banqueroute française, bien avant la crise financière et la récession de l'économie réelle.
Rien ne peut arrêter l'État français qui glisse désormais sur la pente fatale du défaut de paiement. Même si l'État devait accepter des taux d'emprunts exorbitants pour faire face à ses dépenses courants, cela ne ferait reculer l'échéance d'une apocalypse économique qu'il nous parait inévitable. Un jour où l'autre, la France devra se résoudre à ne plus verser les salaires de ses fonctionnaires, réduire plus drastiquement encore les indemnités de retraite, supprimer les indemnités de chômages. Éh oui, braves gens, il ne suffisait pas de réduire les déficits budgétaires. Il fallait aussi concentrer toute l'énergie disponible à donner à l'État de nouvelles ressources financières par la relocalisation des sites de production industrielle sur notre territoire. Dans le but de permettre à la France de retrouver une balance commerciale positive par l'exportation de produits à valeur ajoutée. Cela aurait suffit pour rassurer les agences de notation financière et les investisseurs.
Seulement voilà, en absence de toute vision à long terme, les politiciens ont plongé dans la France dans un goufre de misère.
Qu'est ce qui fait la différence entre l'Allemagne et la France? Les teutons ne risquent pas de connaître le déhonneur suprême de la dégradation de sa note par les agences, car ils ont su préserver leurs industries des délocalisations. L'Allemagne est le pays des négociations judicieuses entre les patrons et les syndicats. L'Allemand travaille pour gagner de l'argent. Il faut payer le français pour qu'il travaille.
Restons juste. Les politiciens ne sont pas les seuls responsables de la débâcle économique de la France. Dans une large mesure, les travailleurs français, dans le secteur privé comme dans le secteur public partagent cette responsabilité. Oeu consciencieux, râleur, surévaluant la valeur de leur travail, les travailleurs français ont découragé bon nombre d'investisseurs privés. Les délocalisations ont donc à l'origine deux causes: la recherche du profit et la mauvaise réputation des Français au travail.
Ce que vous lisez ne vous plait peur-être pas car le constat est cruel, mais c'est ainsi. C'est toujours la même chose, les catastrophes n'arrivent pas par hasard.
Pour autant, si cela peut nous consoler, les Français ne seront pas les seuls dans la tourmente. L'ensemble des pays européens devra faire face à l'écroulement définitif de l'économie libérale. Le déshonneur provient seulement du fait que la France figure parmi les pays les plus économiquement fragiles.
Parce que chacun est désormais à même de réaliser que la récession de l'économie réelle obéit uniquement aux dures lois irréfutables de la saturation des marchés, des lois des cycles et de l'aternance. En l'absence de toute prise en compte de ces réalités physiques, la catatrophe ne pouvait plus être évité.