L' ENFARINADE DE FRANÇOIS HOLLANDE

Évidemment , nous ne pouvions pas nous passer de commentaires sur ce malheureux évènement qui est arrivé au candidat Hollande. Non pas que ce soit un évènement capital pour l'avenir de François Hollande, lequel connaîtra bien d'autres péripéties durant sa campagne aux élections présidentielles, mais parce que les commentaires proférés par les journalistes et autres chroniqueurs patentés accrédités par les média, tous dans les mains de l'oligarchie financière internationale, ne sont pas satisfaisants. Car vous pouvez compter sur la mobilisation de la classe jorunalistique et des élites médiatiques pour discréditer l'auteure de ce coup d'éclat afin de préserver l'honneur d'un candidat de l'aternance politiquement correcte.

Ce n'est pas François Hollande qui est visé, mais la démocratie qui ne joue plus son rôle.

A propos, il nous est apparu que face à l'adversité soudaine, François Hollande a tendance à se comporter comme un petit garçon, démuni, dépité, presque inerte. Nous savions que ce candidat ne présentait pas la stature d'un véritable chef d'État. Cette fois son attitude a conforté notre impression.
Mais ce n'est pas là l'essentiel de notre réaction.

En réalité, ce qui motive notre réaction sur cette page, c'est qu'un tel incident mériteraitt être considéré avec beaucoup d'attentions par les dirigeants politiques. Ce n'est pas, contrairement aux apparences, un acte isolé. Et certainement pas un acte commis inconsidérément par une personne désiquilibrée, qui aurait agit sur une impulsion irréprécible en absence de tout discernement.
Non, cette femme, qui se dit s'appeler Claire Seguin anime un blog, s'exprime sur le net, ce qui prouve un certain niveau intellectuel.. Et son acte est prémidité, puisqu'elle a quitté son dommicile pour se rendre à cette réunion en emportant un sac de farine. C'est véritablement un ras-le-bol qui a animé son bras, qui lui a fait braver le cordon de sécurité qui normalement encadrait François Hollande, monter sur l'estrade et répandre avecune grande maîtrise de sois la farine sur le candidat.

Pour nous, cet acte, prémédité, met en lumière de façon éclatante la fracture qui existe entre le peuple et l'ensemble de la classe politique. Il faut rappeler que Nicolas Sarkozy a récemment été bousculé lors d'un déplacement en province, que Eva Joly a reçu une lettre contenant une balle de fusil ou de révolver. Que de nombreuses personnalités politiques ou de la société civile ont été entartées dans un passé récent. Autant de signes qui n'ont pas été suffisamment pris en compte par les élites pensantes.

François Hollande doit, au moment où j'écris ce ligne se sentir considérablement meurtri. Parce que ce gentil candidat, ambitieux, se voulait pourtant proche des gens. Parce que François Hollande se croyait aimé comme candidat populaire, de gauche et c'est pour cette raison qu'il a refusé les services de sécurité rapprochée qui lui sugérait son équipe de campagne.
Et voilà que l'acte de cette femme réduit à néant ses certitudes. Il sait désormais qu'être de gauche n'est plus suffisant pour s'attirer l'adhésion populaire, qu'être de gauche n'impose plus le respect, mais tout au contraire, chez certains électeurs (et pas forcément de droite) un sentiment de forte exaspération, voire de rejet.
Depuis cet évènement, la campagne de françois Hollande franchi un tournant décisif, peut-être même un point de basculement.
Voilà aujourd'hui un candidat de la gauche qui sera lui aussi obligé de faire ses meetings à l'abri d'un cordon de sécurité, séparé de ses électeurs et redoutant à chaque instant un attentat surprise.

C'est la démocratie qui est visée.

Mais en définitive, ce n'est pas François Hollande qui était visé, mais bien, à travers lui, la démocratie. Une démocratie devenue libérale qui ne répond plus aux attentes du peuple et donc est devenue une imposture. Une démocratie phagocytée par des élites proche des classes possédantes et de l'oligarchie financière internationale.

Si des politiciens comme François Hollande se trouvent aujoud'hui violemment rejetés par une partie de la population au point de commettre des actes forts, cela ne présage rien de bon ni pour la poursuite de ces élections présidentielles décidément d'un nouveau genre, ni pour l'avenir de la démocratie républicaine.

Qu'on se le dise!