Des militants du MJS, du NPA, de l’UNEF, de l’UEJF et de SOS-Racisme ont fait irruption, mardi 6 décembre 2011 dans les locaux de l'université Paris Dauphine. Il ont tout saccagé sur leur passage et même violenté un étudiant qui tentait de s'opposer.
Le président de l'union des étudiants juifs de France, sur le plateau de l'émission « Le grand Journal » de Michel Denisot (Canal Plus), Jonathan Hayoun, a prouvé de façon éclatante que le sentiment démocrate affiché par ces jeunes gens s'arrête très rapidement là ou commence la haine envers les idées qui leur paraissent contraires à leurs idéaux cosmopolites. Il devient clair désormais que les jeunes juifs de France ne considèrent pas le Front national comme un parti républicain et que l'empêcher de s'exprimer ne représente pas à leurs yeux un acte délictueux, antidémocratique, mais revêt un caractère de salut public républicain.
Marine Le Pen avait été invitée à participer à un débat politique organisé par les étudiants de l'université Paris Dauphine. Mais les étudiants juifs, accompagnés de militants venant d'organisations extérieures à l' université n'entendaient pas laisser cette candidate à la présidentielle s'exprimer, développer ses idées, ses convictions et son programme politique. Alors ils ont cassé tout le matériel audio dans l'amphithéâtre pour être sûrs que le débat n'aurait pas lieu, malgré les protestations des étudiants non juifs ( goys) de Paris Dauphine.
Selon Jonathan Hayoun, Marine Le Pen aurait repris, malgré ses allures modernistes, l'héritage antisémite de son père. De ce fait, elle cache son jeu pour mieux accéder au pouvoir.
Sauf que les dérapages verbaux de Jean Marie Le Pen ne l'ont jamais conduit devant les tribunaux pour des propos antisémites. Ses seules condamnations avaient pour objets des considérations « révisionnistes » sur l'histoire de la deuxième guerre mondiale, sur des appréciations modérées sur les crimes perpétrés par les nazis, ou des jeux de mots très contestables. Mais pas un propos antisémite ne peut être retenu contre lui et encore moins contre sa fille, laquelle en outre se présente non pas comme un candidate du parti de son père, mais seulement soutenu par celui-ci.
C'est un fait patent que les procès d'intention constamment émis contre Marine Le Pen, son géniteur et le Front National tournent toujours autour de cette obsession de l'antisémitisme ressentie par les Juifs vivant dans notre pays avec la peur de voir ressurgir un nouveau fascisme larvé sur les mêmes bases que le nazisme.
Mais pour l'instant, dans cette campagne électorale qui s'annonce très mouvementée, il est clair que les Juifs dans leur ensemble s'alarment fortement de la montée en puissance du SEUL parti politique nationaliste qui ne craint pas les influences et les lobbyings intenses des institutions puissantes les représentants comme le CRIF et l'UEJF. Alors que la plus part des autres politiciens ,de l'UMP et surtout du PS, ne manquent jamais de faire allégeance au Crif au début de leurs carrière, ce ne sera pas le cas de ceux du FN.
Pire encore: pour un observateur attentif il est clair que le programme économique de Marine Le Pen s'attaque directement aux piliers économiques de la finance que sont les banques, institutions financières dans lesquelles les juifs figurent majoritairement. De là à établir un lien entre la nervosité des Juifs de France et la perspective de voir leurs affaires gravement contrariées en cas de succès électoral de Marine le Pen, il n'y a qu'un pas qu'on pourrait un jour franchir allègrement.
Pour le moment je n'exprime qu' une intuition induite par l'attitude incroyable des étudiants juifs à l'université Paris Dauphine.
Par contre il y a un phénomène qui ne laisse pas de nous inquiéter c'est que l'UEJF ait réussi à entrainer dans son sillage des étudiants et des militants non juifs, c'est à dire des goys , à prendre parti contre le sentiment nationaliste que ressentent 20% de leurs compatriotes électeurs et à agir sur des à prioris non fondés.
Nous voyons bien que de ce fascisme ambiant qui anime les saccageurs afin interdire à la candidate de 20% de français de s'exprimer se dessine aujourd'hui une ligne de démarcation qui ne peut plus se résorber, qui risque au contraire de dégénérer et d'entraîner la France dans un guerre civile.
D'un point de vue purement historique ou philosophique, les mêmes causes engendrent toujours les mêmes effets. Refuser d'évoluer, de ne pas s'impliquer dans les errements du passé, provoque immanquablement des incompréhensions, de la haine et de violentes turbulences pour remettre en place les équilibres perdus.
Pour conclure, nous dirons que le fascisme n'est jamais loin des esprits chagrins, mais pour autant ne surgira pas forcément de là où on l'imagine habituellement.
Pour le moment, la raison et l'intelligence se situent du coté de Marine Le Pen et de ses partisans et la haine se trouve dans le camp de ses opposants qui se présentent habituellement comme des humanistes et des démocrates et rivalisent d'incompétence.
Nous incitons les militants du MJS, du NPA, de l’UNEF, de l’UEJF et de SOS-Racisme a ne plus recommencer des forfaits semblables à celui perpétré dans les locaux de l'université Paris Dauphine.
Parce que le fascisme sioniste est déjà dénoncé par la communauté internationale, il ne manquerait plus à l'appel qu'un fascisme juif ordinaire pour que les vieux démons ressurgissent.