Le Nationalisme est-il par nature antisémite ?
mise à jour 7 décembre 2011
Cette tendance de certains intellectuels a vouloir absolument lier le nationalisme à l'antisémitisme est très préoccupante pour les défenseurs de la Nation que nous sommes. Il en sort comme un fumet au moins aussi nauséabond que celui dont les élites accusent la revendication de l'identité nationale. Pour autant, selon nous, cela ne correspond à aucune réalité concrète. C'est pourquoi les explications et les démonstrations des opposants au nationalisme se retournent souvent contre leurs auteurs. En effet, leurs discours conduisent les lecteurs vers un renouveau de l'antisémitisme, les juifs pouvant soudainement devenir à leur stupéfaction des obstacles à la reconstruction de la Nation. C'est notre conviction après la lecture l'opuscule qu'a commis Laurence Parisot, la présidente du Médef, contre Marine Le Pen.
Il faut reconnaître que Laurence Parisot n'est pas une figure isolée dans ce concert étrange. Certaines personnalités, certains chroniqueurs ou écrivains, tentent de nous expliquer que le danger du programme politique de Marine Le Pen réside dans un antisémite reçu en héritage de son pére fondateur du front National, Jean-Marie. Après avoir suivi et étudier le parcours politique de "Bleue Marine", nous n'avons pas recueilli quoi que ce soit dans ses propos qui laisse supposer une telle aversion envers ce peuple juif qui s'est répandu depuis des millénaires dans presque tous les pays de la planète.
Le Cas "Laurence Parisot".Laurence Parisot appelle à éviter le "Piège Bleu Marine". C'est dire si la montée en puissance du Front National et de Marine LE PEN est prise au sérieux au Médef. Laurence Parisot a édité un ouvrage de 144 pages (co écrit avec Rose Lapresle, son amie et mentor) pour montrer et démontrer pourquoi et comment le FN constitue un danger bien réel pour notre pays. Que le Médef s'alarme sur la proposition de marine Le Pen sur le retour de l'État Stratège, qui pourrait bousculer les petites compromissions entre le patronat et certaines personnalités politiques libérales, cela peut se comprendre. Le patronat s'est toujours opposé à une économie trop administrée qui contrarie la " liberté d'entreprendre". En restant strictement sur une argumentation économique, le combat de Laurence parisot eut paru beaucoup plus clair.
Seulement, voilà, "le piège Bleu marine" commence par un décryptages des mécanismes qui ont permis à Marine Le Pen de faire du "neuf avec du vieux" affirmant que les démons de l'extrême droite n'ont pas disparu du programme et s'appuyant sur les déclarations public de la candidate du FN, Laurence Parisot et Rose Lapresle entendent démontrer que sous une présentation résolument moderne, Marine Le Pen ne remet pas en cause l'héritage de son géniteur. L'ouvrage aborde donc résolument un ton polémique et politique, ce qui est surpreant de la par de la présidente d'une institution qui se voudrait spécifiquement corporative en dehors de toute considération politique. Et Laurence Parisot en remet une couche sur la banalisation de l'occupation allemande, la désacralisation des concepts de génocides et de crimes contre l'humanité, à mille lieues d'une argumentation économique.
Laurence parisot est plus dans son rôle quand elle agit comme épouvantail la sortie de la france de la zone euro préconisée dans le programme de marine Le pen, la quelle conduirait la France à un désastre économique. Même si elle a tord.
Pour un esprit rationnel il ne devrait pas exister de corrélation directe entre le nationalisme et l'antisémitisme.
De nos jours dans un Occident secoué par la crise économique mondiale, l'idéologie du libre échange semble atteindre ses limites. La mondialisation de l'économie libérale malmène les peuples qui ont eu la sottise d'élire régulièrement et démocratiquement à la tête de leurs Pays des chefs de gouvernement qui se sont servi de l'idéologie libérale comme programme politique et par la suite se sont révélés incomptents parce qu'ils n'on eu de cesse que de démanteler les États dont ils avaient la charge et tout en luttant idéologiquement contre tout sentiment nationaliste ou d'identité française.
Sur le plan économique (a contrario de ce qu'il s'est passé enAllemagne, laquelle figure désormais presque comme un modèle de gouvernance) les Chefs d'États qui se sont succédés depuis une vingtaine d'année en France ont multiplié les dettes publiques en les poussant jusqu'à ce qu'elles deviennent abyssales. Tout cela , à la fois dans le but de tenter de maintenir artificiellement une croissance économique qui ne venait jamais étayer les prévisons, mais hélas de satisfaire les exigences (ordonnance 1973) des banquiers privés qui en ont profité pour offrir à leurs clientèles des produits attractifs et rémunérateurs en obligations comme les épargnes retraites, les retraites complémentaires et autres babioles, collectant ainsi sournoisement les économies des classes moyenne et populaire pour financer la dette publique.
C'est pourquoi le retour du nationalisme ne se s'articule pas autour d'un sentiment de supériorité d'un peuple par rapport aux autres peuples, mais se présente comme le SEUL moyen de se protéger contre la mondialisation, contre le libéralisme concurrentiel qui met en opposition les peuples entre-eux à l'intérieur d'une entité européenne sous contrôle de l'oligarchie financière internationale par le biais de la commission européenne. Laquelle n'est pas une institution démocratique. Rappelons que le libéralisme théorisé par Milton Friedman s'inspire directement de la loi de la jungle. Une jungle où rien n'est sous contrôle, où seuls les plus forts l'emportent sur les plus faibles car tous les coups sont permis. Rappelons, que s'inspirant d'une régulation naturelle par la prédation, le libéralisme prétend faussement que les marchés s'autorégulent par la "prédation".
On sait aujourd'hui que les humains sont incapables d'autorégulation, tant en économie qu'en démographie.
C'est pour cela que le retour au nationalisme ne s'articule pas particulièrement autour du désir viscéral d'appartenir à une identité, un groupe une Nation, une culture ou un peuple ethniquement homogène. C'est un repli imposé par l'instinct de protection face à une idéologie économique très injuste, véhiculée et imposée par des élites devenues au fil des temps cosmopolites. Aujourd'hui les peuples veulent surtout se protéger de la crise écomique qui découle de principes iniques édictés et imposés au monde entier par l'oligarchie financière internationale.
Pourquoi avoir peur du Nationalisme?
C'est curieux cette frayeur politique du nationalisme exprimée par Laurence Parisot alors que celle-ci ne représente qu'une institution catégorielle dont les préoccupations devraient rester purement économiques en dehors de toute considération politicienne. Parce qu'il est de notoriété publique que tous les patronats du monde entier se sont toujours accomodés de tous les régimes, monarchies, démocraties et autres dictatures qui s'inspirent d'une économie capitaliste non contrôlée par l'État. C'est dire si les patrons ont en horreur le communisme et combattu avec véhémence le véritable socialisme. Le patronat ne devrait pas révéler son état d'âme politique puisque qu'il prospère dans tous presque tous les régimes non socialistes pourvu que ceux-ci demeurent socialement stables. Le combat de Laurence Parisot aurait dû rester sur ce plan là. Mais la patronne des patrons ne pouvait pas trop insister sur le coté social du programme de Marine Le Pen, alors force lui a été obligée de se retourner vers le seuls argument suceptible de faire frémir l'électorat, l'antisémitisme supposé de la présidente du FN.
Alors que les élites soutiennent que les partis populistes séduisent leurs adhérents et leurs électeurs par la xénophobie qui nait de la peur populaire instinctive des étrangers, de nos jours c'est plus la crainte d'un avenir économique très incertain que le rejet d'une immigration culturelle massive venant d'Afrique qui motive le renouveau du nationalisme. En agitant l'épouvantail du nazisme et de la shoah, les opposants au nationalisme placent au centre du problème les Juifs de France qui n(ont rien à y voir. Ces personnes distillent la peur d'un regain de l'antisémitisme lié au retour dunationalisme qui n'est pas de mise. Mais sauf à considérer (mais c'est une hypothèse ahurissante) que l'Oligarchie Financière Internationale soit presque entièrement composée de banquiers et financiers et de grands patrons juifs, il n'y a aucune raison pour que les partisans des souveraintés économiques et du retour à la Nation ne se servent des Juifs comme boucs émissaires. Car l'horreur de la Shoah reste très présente dans le coeur des Français qui ne désire aucunement reproduire les atrocités du passé.
C'est pour cela que les interventions médiatiques et les écrits des partisans du libéralisme tels Laurence Parisot et Caroline Fourest, qui entendent contrer la percée politique du Front National sur la seule base de l'antisémitisme se trompent lourdement de combat et agissent en définitive à contrario de leurs objectifs, un peu comme des pompiers incendiaires.
Que faut-il penser de tout cela?
Il faut bien reconnaitre que tout ce qui a trait à l'antisémitisme est devenu Ô combien difficile à débattre dans notre Pays. Les lois Gayssot n'ont pas été promulguées en vain. La liberté d'expression n'existe plus et ces lois font la part belle aux défenseurs du libre échange, au partisans d'une immigration écomonique qui permet de faire pression sur les salaires en s'appuyant sur des associations subventionnées luttant contre le racisme et l'antisémitisme.
Mais peu à peu, avec des réactions aussi épidermiques que celles de Laurent Parisot, Caroline Fourest, Laurent Ruquier et bien d'autres encore, la recrudescence de l'antisémitisme risque bel et bien de se préciser dans les esprits populaires qui n'en avait pas pris conscience. Un antismétisme caché qui circule "sous le manteau" des mécontents, des socialement et économiquement abandonnés, des retraités qui n'arrivent plus à joindre les deux bouts.
L'inconscience de l'élite française actuelle peut malheureusement réveiller l'Inconscient populaire.
S'il devait exister le moindre lien entre la crise financière, la libre concurrence et la prospérité affichée des peuples juifs désignés alors comme boucs émissaires! Ou alors une nouvelle boite de Pandore s'ouvrirait sur une nouvelle ère catastrophique.
PLM
07 décembre 2012
Il faut reprendre la rédaction de ce sujet, car il s'est produit un évènement qui amplifie largement nos craintes sur cette question de l'anti-sémitisme. Alors que marine le Pen était invitée à l'université Dauphine, les étudiants juifs de France se sont interposés pour l'empêcher de parler. Au delà de l'indignation, c'est la stupéfaction qui nous étreint sur ce site. Voilà un acte qui démontre que les juifs habitant en France, non seulement s'opposent au nationalisme, à l'idée d'une identité française, mais encore expriment une étrange conception des libertés de pensée, d'expression et une idée dévoyée de la démocratie. Si nous n'étions pas persuadés au début de nos réflexions que le nationalisme est par nature antisémite, maintenant c'est fait.

Jonathan Hayoun
C'est surtout l'anti-nationalisme qui est une expression naturelle du peuple juif vivant en France et que par conséquent, ces derniers peuvent, s'ils perdurent dans ces actions imbéciles, à la longue devenir aux yeux des français goïs que nous sommes, un danger pour la nation et l'identité française.
Lors d'une interview sur le plateau du grand Journal de Canal plus, le président de l'union des étudiants juif de France, Jonathan Hayoun, a clairement accusé le Front National n'était pas un parti républicain à la plus grande stupéfaction des animateurs et journalistes présents.
Mais ce n'est pas tout. Par ces action insupportables, les étudiants juifs de France donnent trois indications majeures au reste de la population:
- en fait le Front National représente un danger beaucoup plus préoccupant pour les juifs qu'on ne le pense.
- ce qui implique quela montée en puissance de Marine Le Pen dans les intentions de vote est volontairement sousestimée dans lesmédias souvents sous la direction de juifs.
- que les juifs sont en état d'effervescence.
Enfin, résultat catastrophique, ces actions ne peuvent qu'alimenter le vieux démon de l'antisémitisme.
"Mon Dieu protégez-moi de mes amis! Mes ennemis je m'en charge"