Il ne sert à rien de manifester et d'agiter des pancartes!
Les jours se suivent et se ressemblent. parfois. Il faut du temps pour que s'opére une mutation dans les esprits. Ou une prise de conscience. C'est surtout visible en notre époque de crise ou les français s'obstinent encore et encore à espérer que leurs propblèmes trouveront une solution avec les recettes du passé. Comme, par exemple, que l'action de manifester suffira à peser sur les décisions de Nicola Sarkozy dans les réformes qu'il a inclues dans son programme de gouvernement pour 2011.

Il faudra passer à la vitesse supérieure, développer des mouvements sociaux durs, voir commencer une insurrection populaire si les français veulent obtenir satisfaction.
En effet, en ce Samedi 22 janvier 2011 des milliers de personnes ont défilé dans les rues de plusieurs grandes ville de France. Pour protester contre la suppression de 16 milles postes de fonctionnaires dans l'Éducation Nationale. Alors même que le nombre d'élèves est en augmentation.
Or les probalités que ces manifestations ne servent pas à grand chose sont énormes. Non pas parce que le gouvernement actuel soit particuliièrement sourd au point de le taxer comme le font volontier les syndicats d'autisme. Mais parce que Nicolas Sarkozy ne dispose plus d'aucune marge de manoeuvre. C'est d'ailleurs en cela que réside l'incomptence de cet homme ambitieux. Parce qu'en se portant candidat à la présidence Sarkozy ne pouvait pas ignorer les difficultés du pays. La France est dans une situation financière tellement délicate que plus rien d'autre ne peut être décidé par le gouvernement que des restrictions bugétaires pour SEULEMENT limiter le déficit chronique des finances de l'État. Il fallait bien un jour ou l'autre resserer les boulons.
Et c'est ce que fait le gouvernement tout en arnaquant les citoyens en leur faisant croire que la situation n'est pas désespérée et qu'il existe une "sortie du teunnel" par la reprise de la croissance économqie.
Alors qu'en réalité la dette publique est si énorme qu'il n'y a aucun espoir raisonable pour qu'elle puisse un jour se résorber. Dans cette urgence, en parant au plus pressé avant que le vaisseau "France" ne sombre, il faut boucher les fuites et reduire les budgets. C'est incontournable.
Cela ne concerne donc pas que la seule Éducation Nationale. Tous les services publics de l'État seront touchés par des diminutions importantes de leurs dotations financières: La DDE, la Poste, la Police, la Justice, les Douanes, la Défense nationale. L'État français va bientôt cesser de fonctionner par manque de fonctionnaires, manque de moyens. L'administration fonctionnera au ralenti générant des retards considérables dans la gestion du pays. Même les retraites risquent dans un avenir plus ou moins proche ne plus être versées.
Dans la Défense il est probable que l'armée française manifestera un jour dans la rue, acculée dans ses derniers retranchements. En effet, n'ayant plus les moyens financiers de s'entraîner, les erreurs sur le terrain se multiplient comme l'illustrent les accidents aériens d'hélicoptères ou les bavures dans les raids de libération comme au Niger. "Maintenant nous n'avons plus de marge à l'Education nationale", a dit la secrétaire générale de la FSU (première fédération de l'Education), Bernardette Groison. "Cela veut dire que des professeurs ne seront pas remplacés, que les classes seront surchargées (...) que des options en lycée seront supprimées, que des classes, en milieu rural notamment, seront fermées", a-t-elle affirmé.
Dans ces conditions, tous les autres fonctionnaires vont bientôt connaître des dégradations semblables dans leurs conditions de travail et descendre dans la rue pour agiter des banderolles. Au printemps. Mais avec pas plus de résultats que ceux obtenus en ce samedi 22 janvier si les manifestants se contentent d'agiter des pancartes, de faire exploser des pétards (ou les fumer). Les exaspérations n'ont pas encore le niveau élevé pour déclencher une explosion populaire.
Quand le château devient branlant, il vaut mieux le raser.
Il ne sert à rien de défiler en scandant des slogans, parce que rien ne sera obtenu et que les revendications ne seront pas entendues. Les Agences de Notations Financières veillent sur les intérêts que génèrent créances publiques et imposent au président Sarkozy des diktats pour éviter son déclassement dans sa capacité à rembourser. Les faillites masquées de la Grèce du Portugal, de l'Espagne et de l'Irlande vont s'étendre sur de nombreux pays de la communauté européenne. La France est la première sur la liste des faillites.

Quand le château devient trop branlant, il faut le reconstruire sur de nouvelles bases.
Il ne sert à rien de manifester parce que si notre pays est arrivé dans une sitation financière aussi catastrophique c'est par la conjonction de circonstances et de décisions idéologiques inadaptées que l'ensemble de la classe politique refuse d'abandonner et ne veut pas endosser ni reconnaître les méfaits sur la classe populaire. Parce que l'ensemble des politiciens ont pratiqué les mêmes politiques libérales en participant à la destruction de l'État providence. En dehors, à ma connaissance, du Front National resté dans l'opposition et et des autres partis qui n'ont jamais gouverné.
Il ne sert à rien de manifester parce que pour revenir à une situation viable, il faut prendre des décisions radicalement contraires à ce qui à été fait jusque maintenant: C'est à dire restaurer l'État Providence tel que le Général de Gaulle l'avait construit.
Et pour réaliser cela, il n'existe que deux voies:
- la voie démocratique avec les élections présidentielles de 2012 avec un candidat qui aura enfin compris que la mutation politique indispensable d'une telle décision comportera des fruits durables.
- par la voie de l'inusrrection populaire par de violents mouvements sociaux généralisés et des leaders exigeant le renversement du gouvernement de Nicola SARKOZY et des élections anticipées. Quitte même à monter des barricades jusqu'à la démission du gouvernement, et le départ honteux du président de la république comme en Tunisie.
Mais une véritble révolte se prépare longtemps à l'avance, en mesurant lucidement les exigences qu'une telle action implique et les risques énormes de chaos généralisé qu'elle fera courir au Pays en cas d'échec, en l'absence de leaders charismatiques disposant d'un programme de rechange.
Il faudrait pour que la révolte éclate franchir un point critique de basculement social. En sommes-nous arrivés à ce stade?
Il semble, selon nos observations que le mécontentement et l'inquiétude s'amplifient dans des proportions telles que la probabilité d'une révolution ne soit pas eclue.
Ce serait salutaire. Car il existe une solution: Raser la cinquième république et édifier la sixième sur de nouvelles bases.
Alors renseignez-vous et réféchissez. Vous aurez en cette année 2011, répétons-le, deux options: La voie légale, la voie révolutionaire.
Dans les deux cas, il ne sert à rien d'agiter les pancartes.
Un sauveur va venir ?

Est-ce que vous croyez qu'un héros qui ressemblera au personnage de Jack Sully dans le film "AVATAR" viendra vous exonérer de toute responsabilité dans vos malheurs ?
Si la réponse est positive, il ne vous reste plus qu'a prier. Pour les autres, il serait temps de penser à la révolution.
Pour nous, il est évident que les chaos économiques et sociaux sont inévitables. Nous savons qu'il existe un espoir populaire inconscient qu'un jour interviendra un leader charismatique qui agira comme un sauveur balayant momentanément la démocratie libérale qui est une supercherie pour rétablir une démocratie propre.
C'est une constante dans l'histoire de l'humanité: Croire en un sauveur, ou un messie, ou un élu qui viendrait nettoyer les erreurs des humains et les exaucer de toute responsabilité dans leurs errances. C'est un théme essentiel que l'on retrouve en filigrane dans le scénario du film de James Cameron, AVATAR. Le héros américain était attendu pour conduire le peuple Na'vis vers la délivrance.
Mais c'est un espoir illusoir. Nous devrons, humains, accepter nos parts de responsabilité dans ce chaos qui va venir et accepter d'y remédier par nos propres moyens.
Alors de grâce, arrêtez de vous agiter bêtement !