MARINE LE PEN: PAS DE QUOI PAVOISER Eh non, pour nous à etat-providence.fr, malgré le bon score que notre candidate de coeur réalise, les résultats des élections présidentielles de 2012 nous auront beaucoup déçu. Parce que, une fois de plus, ce sont les deux candidats du système qui arrivent en tête ce qui implique que, quelque soit le résultat du dexième tour, la France va passer 5 nouvelles années sous la dictature des banques et des marchés financiers. Quelque soit le candidat élu, , dans la mondialisation de l'économie qui n'est pas remise en cause, la France sera condamnée à emprunter le même destin que celui de la Grèce: celui de la rigueur, de la dilapidation des prestations sociales, des diminutions des retraites, de la privatisation des services publics.
Malheureusment, nonn au contraire de ce qu'elle affirme, les électeurs n'ont pas invité Marine Le Pen à la table des élites parce qu'elle ne figure pas au second tour des élections présidentielles.
Pour autant, son score honorable lui permet de commencer un combat contre les forces financières qui sera implacable, féroce et sans pitié. Un combat difficile car il apparaît que l'esprit révolutionnaire des Français aie fait long feu.Non, non et non, il n'y a vraiment pas de quoi laisser éclater sa joie en public comme l'a fait Marine Le Pen en ce dimanche soir, s'inscrivant dans cette attitude si commune des politiciens orrdinaires qui se satisfont des maigres résultats positifs.
Si Marine Le Pen a le souci de la Nation comme elle le prétend, elle devrait au préalable regretter que les Français n'ai pas saisi tout les enjeux économiques que revêtaient ces élections: Sortir la République Française de la prison des banques et des marchés financiers dans laquelle l'enferme l'ordonnance Georges Pompidou de 1973.
La France va mal. Le vote des Français replace la France de nouveau dans l'ornière économique avec aucun espoir crédible d'en sortir. Sa balance commerciale est fortement négative, ses espoirs de croissance sont quasiment nuls. Alors que la menace d'une inflation due à la raréfaction des matières premières plane sur l'économie mondiale et la spéculation sur les denrées alimentaires sévit de plus belle. Les politiciens choisis par les français pour le deuxième tour rivalisent d'incompétence économique. François Hollande pêche par angélisme alors que le bilan présidentiel de Nicolas sarkozy est catastrophique à tous les points de vue. Ces candidats vont l'un ou l'autre précipiter la France dans une ornière financière de laquelle le Pays risque de ne plus se relever sauf à se déclarer en banqueroute.
Malgré tout, en effet, Marine Le Pen a quelques raisons de se réjouir de son bon score, car le Front National a acquis une stature politique qu'il n'avait jamais eue auparavant. Le FN est la cause d'un très grand trouble dans la classe politique. Cependant, les circonstances internationales auraient dû inciter Marine Le Pen à intérioriser sa joie.
Les Français n'ont pas saisi tout l'enjeu de la candidature de Marine Le Pen et c'est en soi non pas un un échec à mettre sur le compte de la candidate du FN, mais une grande déception pour un électorat dont nous faisons partie et qui espérait un changement radical dans la conduite du Pays.
Or il s'avère que les Français n'acceptent le changement que dans la continuité. Les résultats de ce premier tour des élections présidentielles sont à bien des égards catastrophiques pour la France.
Notre déception est à l'aune de l'espoir de changement radical qu'incarnait le programme de la candidate du Front National. Un programme trop en avance pour un électorat français frileux, peu audacieux, conventionnel.
Le combat ne fait que commencer.
Marine Le Pen l'a très justement clamer lors de sa déclaration le dimanche soir. Le comabt ne fait que commencer. Mais ce combat sera long et très dur, tant il bousculera les habitudes, et tant il suscitera une réplique féroce des forces financières.
Il faut le savoir.