Le Projet PS pour 2012 décortiqué .
10 avril 2011
Introduction
Voici une page qui s'ouvre et que nous publierons par épisode afin d'étaler le travail d'analyse d'un projet qui a tenu les français en haleine pendant de longue années.
Analyse critique du projet
Cela commence fort. Nous savions que le Parti Socialiste était devenu un astre mort après sa prise de position en faveur du Traité de Constitution Européenne qui tournait le dos à l'idéologie socialiste ne introduisant comme princie fondamentale la concurrence non fausée.
Depuis longtemps, lorsque Lionel Jospin devenu premier minitre, nous savions que ce parti était passé à droite en pratiquant une politique résolument libérale. En effet, Lionel Jospin a participé au démantèlement de l'État providence bien plus que ne l'ont fait Alain Juppé et Édourd Balladur. C'est dire.
C'est pourquoi nous allons passer au peigne fin ce projet enfin accouché après des années de gestation.
Il est évident qu'in'est plus possible de faire du socila dans l'enceinte européenne, surtout après la ratification du traité de Lisbonne qui reprend partiquement in extenso ce que proposait le traité de constitution européenne. Nous attendions donc avec une certaine impatience le projet socialiste 2012. Une première lecture nous confirme ce que nous pensions. Populairement, nous pourrions dire nous ne sommes pas décu du voyage. Le pari était impossible.
Allons restons sérieux et entamons l'analyse:
Première proposition socialiste
Pour muscler la compétitivité de la France, nous créerons une Banque publique d’investissement, qui investira dans la recherche et l’innovation, soutiendra les PME-PMI, prendra des participations dans les activités stratégiques et les filières industrielles d’avenir, et dont les moyens seront mobilisés sous la forme de fonds régionaux en co-pilotage avec les Régions.
commentaires:
- Comment en effet, instaurer une telle mesure en restant dans une Europe concurrentielle. Est-il logique de penser que Manuel Barroso, le président -gendarme de la commission européenne, laissera la France créer une banque publique qui fausserait cette concurrence ?
- La France est lourdement endettée et le déficit public colossal. Avec quel argent un État pourrait créer une banque d'investissement? Il faudra emprunter encore pour créer cette banque?

Yfokon, Yapuka, Yaka voici des personnages bucoliques qui illustrent bien la vision enfantine de la politique du PS.
deuxième proposition
Pour refaire passer l’économie devant la finance et pour réguler le systême financier, nous baisserons l’impôt sur les sociétés de 33% à 20% pour les entreprises qui réinvestissent intégralement leurs bénéfices et l’augmenterons jusqu’à 40 % pour celles qui privilégient les dividendes des actionnaires; nous instaurerons au niveau européen une taxe de 0,05 % sur les transactions financières ; nous lutterons pour la suppression des paradis fiscaux ; nous séparerons les activités de dépôt et d’investissement des banques ; nous créerons une agence de notation publique europe?enne.
On ne sait pas sur quelle planète les socialistes demeurent.
- Pour taxer une entreprise sur les bénéfices, il faudrait déjà qu'elles en dégagent à partir de sites installés sur le territoire français. Ce qui n'est pas évident pour les sociétés filiales de grands groupes multinationaux. Les bénéfices de ces filailes sont expatriées par des artifices comptables. Prenons une compagnie comme Total qui annonce des profits records alors que ceux-ci sont pour l'essentiels expatriés.
- Est-ce qu'une incitation fiscale sera suffisante pour que les entreprises réinvestissent en France alors que les concurrents délocalisent ?
Bonne question. Les dégrèvements fiscaux ont été abondamment appliqués depuis trente ans avec le succès que l'on sait.
- Que feront les entreprises détenues par les fonds de pension américains qui ne vivent que sur les bénéfices?
- Pour inciter une entreprise à réinvestir, il faudrait que les circonstances économiques soient favorables, comme par exemple un carnet de commande bien rempli.
- Enfin, voici une mesure fiscale qui va aggraver le déficit public. Pour un État au bord de la faillite ce ne serait pas recommandé.
Instaurer au niveau européen une taxe de 0.05% sur les transactions financières
Au niveau de l'Europe, vous dîtes? pas facile de convaincre les 26 États membres! Ce sera une mesure de longue haleine. Mais cela fait très socialiste.
0.05% ? quel pourcentage ridicule! On sent que les socialistes ne vont pas s'opposer à la spéculation en générale alors que c'est déjà le fléau de l'économie mibérale. Pourquoi pas un taux de 20% comme c'est le cas sur les bénéfices des sociétés?
Tant qu'à rédiger unpropgramme de gauche, autant mettre la pression jusqu'au bout. Car c'est la spéculation qui tuera l'économie libérale.
troisième proposition.
Pour que l’Europe puisse avancer, nous proposerons à nos partenaires d’émettre des emprunts européens (eurobonds) afin de financer les investissements du futur (réseaux de transport d’énergie, réseaux numériques, biotechnologies...) et les champions industriels de demain.
commentaires:
- Des emprunts, toujours des emprunts. Le PS sait que l' État français et maintenant l' Europe n'ont plus un sol vaillant. Alors pour trouver des sous, rien de plus facile selon eux. Il suffit de tendre sa sébilles aux institutions privées ou aux pays qui ont de l'argent. Voilà donc une belle proposition du genre "Yaka et Ifaukon. Mais la france n'est plus un pays attrayant pour des investisseurs privés. En effet les français sont peu travailleurs, peu consciencieux. Ils ont une haute idée de leur travail et revendiquent à tout bout de champ. De surcroît les charges sociales sont trop élévées pour des insvestisseurs dont le seul objectif reste le profit. Comment expliquer autrement le démantèlement du tissu industriel français par les délocalisations?
Quatrième proposition:
Pour l’emploi des jeunes, nous créerons 300 000 « emplois d’avenir » dans les domaines de l’innovation environnementale et sociale.
Commentaire:
c'est dans cette proposition qu'on constate que l'intelligence a définitivement quitté le parti socialiste. Pour se donner une chance à son candidat, ce partie a recours une fois de plus à la démagogie.
car les objections sont nombreuses
- premièmement, pourquoi avoir limité les emplois jeunes à 300 milles alors qu'il y a 4 millions de demandeurs d'emploi, que des millions de français vivent d'un travail précaire?
- deuxièmement, et cela répond à la question, le financement de ces emplois vont coûter très chers à l'état.
- troisièmement les socialistes ne savent pas faire la différence entre les emplois publics productifs et les non productifs comme les emplois d'avenir. C'est pour cela que Lionel Jospin s'est débarrassé des entreprises industrielles publiques alors que celles-ci detenaient un grand nombre d'emplois productifs dédiés à l'exportation. Les emplois étainet finacés par la vente des productions.
Conclusion provisoire:
Voici donc atteintes assez rapidement les limites de crédibilité du projet socialiste. On se demande si cela vaut la peine d'approfondir notre analyse du projet socialiste.Il n'y a malheureusement rien à espérer pour aucun parti politique qui proposerait de relancer l'économie français en restant dans une Europe de la libre circulation des biens et des hommes avec une concurrence non faussée.
Si le parti socialiste gagne les présidentielle de 2012, alors la france sera vite déclassée par les agences de notation financière.
Il n'y a qu'une solution: sortir de l'Europe, reconstruire le tissu industriel en renationalisant toutes les industries publiques et en en créant d'autres pour enfin créer le plus grand nombre possible d'emplois publics productifs.
A notre connaissance, et cel demande à être confirmé, il n'y a qu'un seul parti politique qui propose un tel programme alternatif.