NON LES PÉNURIES NE SONT PAS FABRIQUÉES POUR PRÉSERVER NOTRE SYSTÈME!

 

Je ne connaissais pas ce Monsieur de la Fortelle et pourtant après avoir écouté sa chronique dans cette vidéo partagée, j'ai été rassuré en constatant que je ne manquais pas grand chose à ne pas le connaître.
Je ne connais pas le profil de ce chroniqueur et donc je réserve de me faire une opinion définitive sur les quelques paroles prononcées dans cette chronique. Ce qui est certain, qu'il un bon chroniqueur communiquant qui pratique malheureusement avec beaucoup de talent l'art du sophisme. Un art qui consiste à entretenir les confusions entre les causes et les effets.

Le néolibéralisme, idéologie, paradigme économique, a été élaborée dans une période de l'Ère d'abondance (pas si lointaine) où les élites des hommes se persuadaient toujours malgrés les signaux d'alerte évident que la planète disposait de ressources naturelles en quantités illimitées, inépuisables. Des ressources mises à la disposition de l'avidité insatiable de ces élites et des acteurs économiques créateurs de richesses matérielles.

En supplément à cette croyance, ces élites étaient persuadées que la planète pouvait encore se permettre d'accueillir dans une démographie humaine sans limite de nouveaux habitants nés qui deviendraient forcément un jours des consommateur à contenter. La démographie est un bon moyen de faire tourner la boutique néolibérale, un bon carburant pour le moteur de l'économie de croissance.

Dans la mesure où ces élites avaient réussi avec succès à contraindre la terre à produire d'avantage de produits agricoles à mesure que sa démographie se développait et dans la mesure où ces même élites pensaient qu'il existait suffisamment d'espacesdisponibles pour loger tous les humains dans des conditions viables, il n'existait pas de contre indications à ce que les humains se reproduisent indéfiniment.

Tout allait bien donc dans le meilleur des mondes pour les néolibéraux, surtout en Occident.

Tant que le sentiment d'abondance persistait, il n'y avait pas lieu de s'inquiéter. Les usines tournaient à plein régime.

Sauf que depuis un vingtaine d'années, cette croyance néolibérale a subit quelques rebours, de ceux qu'on appelle crises économiques à répétition, des soubresauts dans la croissance économique qui ont finit par ébranler la structure néolibérale. Et c'est alors que ce se sont fait connaître des lanceurs d'alerte qui, par accumulation des faits irréfutables ont démontré indubitablement que les sociétés humaines fonctionnant sous le modèle néolibéral fonçaient dans le mur des pénuries causée les épuisement des ressources. Des lanceurs qui ont émis l'idée qu'il fallait mettre fin a ce paradigme néolibéral de croissance et commencer à songer à fonder des modèles économiques fondés sur une économie mondiale de décroissance.

Une perspective refusée par une grande majorité des humains.

Aujourd'hui encore, ces masses populaires s'accrochent à ce modèle néolibérale profitant de richesses matérielles ruisselant des classes riches.

Alors, à partir de ces constats Monsieur de la Fortelle a parfaitement raison quand il accuse le Système d'être la cause directe de ces apparitions de pénuries. Cependant il a tord de penser que ce sont des pénuries artificielles, voulues et organisées par des classes d'élites dans le seul but d'éviter l'effondrement du Système de plus gavé outrageusement par les émissionsmonstrueuses de monnaies par les banques centrales; rachetant les obligations des États lourdement endettés.

Ces crises de pénuries , même s'il en est une des causes, il n'est pas l'initiateur. Le Système en est la victime, car ces pénuries sont en train de détruire le moteur de ce Système: la croissance économique, l'insatisfaction des consommateurs, la non-répartition équitable des richesse produite, tout cela cumulé ne peut que précipiter la chute du Système. Alors je ne suis pas un homme aussi connu que Mr de la Fortelle, mais cela fait des années que j'attends et plutôt prévoit la chute du néolibéralisme et et que je professe pour le retour de l'État providence au centre des politiques économies nationales. Parce que, très rationnellement, j'ai émis très tôt cette conviction que la première cause des ces crises de pénuries, que beaucoup d'économies voudraient bien classifier comme conjoncturelles au lieu de structurelles (c'est à dire sous une forme grave et longue) est la surpopulation humaine mondiale. Une sur-démographie qui a contraint les Hommes a surexploiter les ressources minérales comme agricoles en dénaturant les sols, en puisant excessivement sur les réserves en eau douce jusqu'à le mettre les niveaux des nappes phréatiques en périls graves.

Une surpopulation à qui les scientifiques impliquent comme étant la seules causes les activités humaines dans le réchauffement climatique que connait aujourd'hui la planète. Un réchauffement climatique qui ne peut pas être nié, sauf par les imbéciles.

Un réchauffement climatique qui est source de nombreux phénomènes climatiques locaux qui se produisent un peu partout sur la planète. Des phénomènes climatiques qui ont le plus souvent des conséquences catastrophiques dans les productions agricoles, la distribution des produits alimentaires, provoquent parfois l'arrêt de certaines industries agroalimentaire et manufacturières.

De tous ces constats il devient évident que contrairement à ce qu'affirme Monsieur de la Fortelle dans son édito, histoire de rassurer ses auditeurs en leur assurant que ces pénuries systémiques sont artificielles et donc que tout va s'arranger forcément, se trompe lourdement.
Alors que la réalité est toute autre.

Les pénuries économiques que connaissent tous les pays de la planète ne sont pas apparues par hasard. Un hasard, soit dit en passant qui ne peut exister dans un univers en évolution ordonnée, Ces pénuries sont conséquentes directe des surconsommations abusives des 7 ou 8 milliards d'humains qui puisent allègrement dans des ressources naturelles qui ne sont plus en abondance.